Parution de deux ouvrages de Gérard Peylet - Université Bordeaux Montaigne

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Parution de deux ouvrages de Gérard Peylet

Dessin de Gerard Peylet lisant dans un espace vert, d'après une photographie de Stephane Lefèvre.

Gérard Peylet est professeur émérite à l’Université Bordeaux Montaigne et spécialiste de littérature « fin de siècle » dans l'unité de recherche CLARE. Il est président de l’ARDUA (association régionale des diplômés d’Aquitaine) qui remet chaque année son grand prix littéraire dans les salons de la mairie de Bordeaux et membre du LAPRIL (Laboratoire Pluridisciplinaire de Recherches sur l’Imaginaire appliquées à la Littérature). Il a publié, au cours de l’année 2020, deux ouvrages abordant la question de l’intime et du territoire.

L'Intime en question aujourd'hui

L’intime est une dimension importante de la vie humaine. Quelles seraient les conséquences de sa disparition ? En ces temps de crise sanitaire, la question devient encore plus aiguë.

L’intime est une catégorie de pensée difficile à cerner. C’est ce qui est « plus intérieur à moi que ce que j’ai de plus intérieur », selon la définition qu’en donne Augustin dans ses Confessions. L’intime peut être à la fois le plus essentiel et le plus secret, se dérobant aux autres, et aussi ce qui nous associe le plus profondément à l’autre et porte au partage avec lui.

Aujourd’hui, l’intime se trouve au centre d’une contradiction. Incontestablement il est lié à la modernité et cependant le monde actuel est une menace pour l’intime alors que jamais il n’a été, à l’heure de la mondialisation, aussi nécessaire.

L'Intime en question aujourd'hui
Prix :
9,50€
Nombre de pages : 74
Éditeur : Édilivre
ISBN : 9782414464227

Ce territoire auquel on appartient

L'homme et la terre qu'il peuple depuis des siècles sont « interactifs ». L'un influence l'autre. Ce lien n’est-il pas un cordon nourricier qui nous lie aux éléments ? Il n’y a pas de production mécanique de ce sentiment d’appartenir à un terroir. Répond-il aujourd’hui à une perte ? En ces temps de crise sanitaire que nous traversons, la question devient encore plus aiguë et prend tout son sens.

Gérard Peylet n’a pas opté pour l’écriture autobiographique pour analyser ce sentiment. Il a préféré livrer ses réflexions en utilisant deux modes d’analyse : celui de la réflexion personnelle et théorique et celui de l’exemple littéraire. Pour accompagner son propos, il a choisi l’œuvre de George Sand qui convenait parfaitement à chacun des thèmes soulevés.

Ce sentiment laisse entendre que tout se reconfigure sur un mode imaginaire, que c’est un vivre. Il est peut-être aujourd’hui un refuge contre tout ce qui menace notre identité. N’assure-t-il pas un équilibre dans ce mouvement pendulaire qui nous tourne aujourd’hui, tantôt vers le mondial, tantôt vers le local ?

La constitution d’une identité « territoriale » permet à l’homme moderne de transporter avec lui un espace identitaire intériorisé qui lui sert de défense et de protection face à un mode de vie qui l’invite à se disséminer, s’aliéner, à vivre de manière consumériste dans l’immédiateté et la superficialité des rapports.

Celui qui a le sentiment « d’appartenir » essaie peut-être de lutter contre un monde qui tente de nous mettre hors de nous-mêmes.

Ce territoire auquel on appartient
Cet essai est dédié à Hélène Sorbé-Saule.
Prix : 11€
Nombre de pages : 86
Éditeur : Édilivre
ISBN : 9782414499663

Les ouvrages de Gérard Peylet disponibles dans les bibliothèques universitaires.

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