Intégrité scientifique - Université Bordeaux Montaigne
Intégrité scientifique
Que serait l’intégrité scientifique si on la filait en métaphore-métonymie ?
Le chevalier blanc de la recherche. Au service de dame Science, sa principale devise sur le plan éthique, tandis qu’il fourbit ses armes, est : Ne pas nuire. L’intégrité scientifique se refuse au pillage et au saccage des domaines de ses ancêtres et de ses voisins. Elle s’aventure dans des contrées insolites, explore de nouvelles terres mais évite d’engager son destrier dans des zones marécageuses. L’intégrité scientifique partage volontiers ses découvertes. Elle traite indifféremment vilains, clercs, manants et pairs du royaume avec la plus grande courtoisie.
Plus sérieusement ?
Trois facteurs, entre autres, ont des répercussions positives mais aussi négatives sur les activités de recherche :
- changements sociétaux (exigence accrue d’authenticité, de fiabilité et de traçabilité),
- mutations technologiques (développement des plateformes numériques, de l’intelligence artificielle),
- croissance des contraintes institutionnelles (course à l’excellence, pression à la publication).
D’où les mesures relatives à l’intégrité scientifique prises de par le monde et en France.
Charte et formation à l’intégrité scientifique
Après avoir adopté, en 2015, la charte nationale de déontologie des métiers de la recherche, l'Université Bordeaux Montaigne s’est dotée en 2023 de sa propre charte relative à l’intégrité scientifique.
Consulter la Charte
Une politique d’intégrité scientifique à destination des personnels et des étudiant·e·s de l’Université Bordeaux Montaigne est ainsi mise en œuvre, afin de faire prendre conscience de ce que sont les méconduites scientifiques (plagiat, fabrication et falsification des résultats, conflits d’intérêts).
L’École doctorale Montaigne a mis en place une formation à l’intégrité scientifique conformément à l’arrêté du 25 mai 2016, ainsi que – cet arrêté ayant été modifié le 26 août 2022 – le serment doctoral relatif à l’intégrité scientifique.
Avant de délivrer l’autorisation de soutenance, les thèses sont soumises à un logiciel anti-plagiat.
Il est également attendu des candidat·e·s à l’habilitation à diriger des recherches (HDR) qu’elles/ils aient suivi une formation à l’intégrité scientifique (production d’une attestation jointe au dossier de demande d’inscription à l’HDR).
Mission de la /du référent·e intégrité scientifique (RIS)
La/le RIS (ce poste existe depuis 2015), directement rattaché·e à la présidence, est également impliqué·e au sein de l’Office Français de l’intégrité scientifique (Ofis), et du Réseau national des référent·e·s intégrité scientifique (RESINT).
Désigné·e par le Président par arrêté et placé·e sous sa seule autorité fonctionnelle, le/la référente à l’Intégrité scientifique (RIS)
- participe à la définition des politiques de respect des exigences de l'intégrité scientifique,
- coordonne les actions de sensibilisation et de formation,
- organise les dispositifs de prévention et de détection des manquements aux exigences de l'intégrité scientifique et mène les instructions nécessaires en cas d’allégation de manquement.
Au sein de l'université, Elisabeth Guilhamon a été nommée « référente à l’intégrité scientifique » en novembre 2022. Voir la lettre de mission
Contact : referent-integritescientifique @ u-bordeaux-montaigne.fr
Les thèses soumises à un logiciel antiplagiat
À l'Université Bordeaux Montaigne, conforment aux préconisations du rapport Corvol, il est désormais attendu que les futurs HDR aient suivi une formation à l’intégrité scientifique (production d’une attestation jointe au dossier de demande d’inscription à l’HDR).
L’établissement est également engagé avec CapSciences sur des actions de sensibilisation auprès du grand public (« Tous en Sciences ») pour faire connaitre ce sur quoi sont fondées, d’un point de vue méthodologique, les productions scientifiques et les principes d’intégrité qu’elles suivent, afin de défendre la place des sciences dans les débats et les enjeux contemporains.