Les suburbia dans l’Antiquité tardive - Université Bordeaux Montaigne

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Les suburbia dans l’Antiquité tardive

L'érection de remparts redéfinit souvent les limites des villes. Les modalités et la nature des occupations qui sont établies en dehors de l'espace clos évoluent. Du point de vue topographique, ces changements de destination peuvent être révélateurs de la structuration de la ville à la fin de l'Antiquité. Ces modifications concernent-elles l'ensemble des villes ? Assiste-t-on systématiquement à une rétraction du tissu urbain dans l'Antiquité tardive qui conduit à coloniser de manière différente des espaces ayant appartenu aux centres urbains du Haut Empire ? A quel moment des changements de destination s'opèrent-ils ? De quelle nature sont-ils : ne concernent-ils que les nécropoles qui, par exemple, peuvent s'installer sur de l'habitat du Haut Empire ou s'agit-il d'un phénomène plus large ? Ces changements résultent-ils réellement de l'érection des remparts ou peuvent-ils être antérieurs ? Y-at-il des espaces qui maintiennent leur fonctionnement ? Quels sont-ils ?

L’existence de quartiers dans la périphérie de l’enceinte, leur(s) fonction(s), leur distribution et leur structuration seront en particulier examinées. Ces ensembles seront comparés à ceux connus à l’intérieur de l’enceinte pour tenter de mettre en lumière les caractéristiques communes, les variations, voire les oppositions entre les différents espaces. Les suburbia feront alors l’objet d’un questionnement élargi : doivent-ils être considérés comme réellement suburbains ou reflètent-ils plutôt une pluri-polarisation de l’espace urbain ? Quelle évolution connaît l'espace suburbain au cours de l'Antiquité tardive ?

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