Du 15 janvier 2025 au 29 janvier 2025
Mis à jour le 19 décembre 2024
L’inquiétude est présente dans l’histoire de la pensée depuis au moins l’"inquietum est cor nostrum" augustinien, et jusqu’à Günther Anders et au-delà, en passant par l’"inquiétante étrangeté" freudienne.
Il s’agira ici d’approfondir l’étude de la productivité de l’inquiétude dans la littérature. Nous comprendrons l’inquiétude à la fois dans sa dimension objective (par exemple les instabilités historiques) et dans sa dimension subjective (l’émotion ressentie par les individus). La littérature est un discours privilégié d’expression et de manifestation de l’inquiétude, le discours où la négativité de l’inquiétude se renverse en force positive de création et d’invention formelle.
"Montaigne, tranquille philosophe de l'inquiétude" par Bernard Sève (Université de Lille)
"Inquiétude ? Déséquilibres contemporains" par Evelyne Grossman (Université Paris-Cité)
"L'écriture de l'inquiétude et de la miseria hominis dans le premier humanisme italien (Pétrarque, Coluccio Salutati, Ficin, Fregoso)" par Alice Vintenon et Anne-Laure Metzger (Université Bordeaux Montaigne)
Contact : Eric Benoit (eric.benoit @ u-bordeaux-montaigne.fr) (unité de recherche Plurielles)
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