Les dispositifs constructifs provisoires dans l’art de bâtir au Moyen Âge - Université Bordeaux Montaigne

Les dispositifs constructifs provisoires dans l’art de bâtir au Moyen Âge

Mis à jour le 12 novembre 2024

Journée d'études organisée dans le cadre du programme ANR ALTIOR (ANR-23-CE27-0009, responsable : Yves Gallet).

Journée d'études Ausonius, le 15 novembre 2024 de 9h30 à 16h, Odéon de l'Archéopôle - Université Bordeaux Montaigne.

Parmi les objectifs du programme ANR ALTIOR (ANR-23-CE27-0009, responsable : Yves Gallet), figure la compréhension du processus constructif des voûtes des grandes cathédrales gothiques des XIIe et XIIIe siècles.

Il s’agit d’étudier la manière dont, le temps du chantier, est assuré l’équilibre de structures (murs, voûtes, arcs-boutants, charpente) qui n’ont pas encore atteint le stade de la mise en relation les unes avec les autres. Par quels dispositifs constructifs provisoires (échafaudages, cintres, plateformes de travail, butons, étais, raidisseurs, etc.) les bâtisseurs permettent-ils à la construction de sortir de terre, puis de s’élever à des hauteurs vertigineuses, alors que les différentes parties de l’édifice ne se soutiennent pas encore mutuellement ?

Cette question essentielle est d’autant plus difficile à aborder que ces dispositifs constructifs sont retirés ou démontés à la fin du chantier, disparaissant ainsi du champ de vision des spécialistes qui souhaitent comprendre la construction en train de se faire.

On ne peut donc étudier que les traces que ces dispositifs provisoires ont laissées, dans le bâti, dans l’iconographie, dans les comptabilités de chantier. C’est l’objectif de cette journée d’études, où interviendront tour à tour des membres du programme ALTIOR et des spécialistes extérieurs, experts de la question des chantiers de construction du Moyen Âge.

Entrée libre.

L’Unité mixte de recherche Ausonius (UMR 5607) est placée sous la tutelle du CNRS, de l’Université Bordeaux Montaigne et du Ministère de la Culture. Elle s'intéresse à l’étude des espaces, des sociétés et des cultures depuis la Protohistoire européenne jusqu’à la fin du Moyen Âge, elle a très tôt associé des archéologues, des historiens, des historiens de l’art, et des philologues hellénistes et latinistes. Elle est considérée aujourd’hui comme un laboratoire de référence dans ces disciplines, tant en France qu’à l’étranger.