The whiteness of the whale - Université Bordeaux Montaigne

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The whiteness of the whale

Du 11 juin au 9 juillet 2021, la galerie Alban Denuit de la Maison des Arts accueille la peinture murale The whiteness of the whale. Cette œuvre collective, conçue dans le cadre du projet Moby-Dick, a été réalisée par des étudiantes en Arts, accompagnées de l’artiste Peter Soriano.

Le projet, présenté dans la galerie Alban Denuit de la Maison des Arts, est le fruit d’une semaine de collaboration entre l’artiste Peter Soriano et des étudiantes de master et de doctorat en arts de l’Université Bordeaux Montaigne du 7 au 11 juin 2021 au cours de laquelle fut engagée une conversation graphique avec le roman monstre de Melville, Moby-Dick ou le cachalot paru en 1851.

Au chapitre 42, « la blancheur du cachalot », Melville développe une description dantesque de la « blancheur sinistre » de l’animal. À partir des outils visuels élaborés depuis plusieurs années par Peter Soriano, l’équipe a tenté d’investir la diversité de cet environnement marin, touchant à la structure, la mesure, le développement organique des éléments, le langage, la dimension métaphysique ou l’étrangeté formelle de l’animal.

Le protocole très fréquemment employé par Peter Soriano se voit ici déplacé pour interroger la manière de construire un espace collectif. Cette peinture murale donnera lieu à une publication, à paraître en novembre, aux Presses Universitaire de Bordeaux,  dans la collection Un artiste, des étudiants.

Un projet collectif avec :

Johanna de Azevedo, Pierre Baumann, Anna Consonni, Manon Guénard, Jaulène Lachaud, Élina Moreno, Sara Nebra, Peter Soriano.

Peter Soriano est artiste, représenté en France par la galerie Jean Fournier (Paris), il vit aux États‑Unis et en France.

Le projet Moby-Dick

Le projet Moby-Dick est un programme de recherche en arts construit sur 4 ans (2017-2021), développé par le Laboratoire des objets libres, rattaché à l’unité de Recherche CLARE EA4593, équipe ARTES de l’Université Bordeaux Montaigne.

Partant d’une relecture, d’une analyse et d’une actualisation du roman de Herman Melville, Moby-Dick ou le cachalot (1851) ces travaux portent sur l’étude des écosystèmes de création dans le contexte de nos « sociétés liquides ».

Sur le plan fondamental, il s’agit d’étudier comment les objets de création, construits avec ou en dehors de l’art, exploitent la créativité comme un facteur d’amélioration des équilibres sociaux, de renforcement des attentions à l’égard des grands enjeux actuels environnementaux, éthologiques anthropologiques et esthétiques.

Ces recherches fondamentales développent des travaux de recherche-action basée sur une forte dimension expérimentale et des phases de terrain-expédition qui donnent à penser l’œuvre de Melville comme un monde mobile à cartographier et qui délivrent des clés pour comprendre le basculement contemporain des valeurs fondamentales de notre rapport à l’art.

Il n’est plus question d’œuvres, mais d’objets anthropologiques particuliers, dits « libres » ou parfois « intermédiaires » qui contribuent à une meilleure connaissance du rapport entre expérience du geste et construction de la pensée.

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