Le 15 février 2024
Mis à jour le 10 octobre 2023
Alain BEYNEIX - Docteur en préhistoire, chercheur associé à l’UMR 7194 du CNRS et du Muséum national d’Histoire naturelle
À l’image de toutes les sociétés pré-transitionnelles, les populations agropastorales européennes du VIe au IIe millénaire av. J.-C. connurent un taux très élevé de mortalité infantile. Entre la naissance et le trépas, le temps était tristement compté et l’existence demeurait infiniment fragile. Ainsi, quel fut l’impact de cette faible espérance de vie des petits sujets sur les liens familiaux ? Les enfants morts firent-ils l’objet d’indifférence, comme on l’a longtemps supposé, ou au contraire bénéficièrent-ils de soins accrus ?
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