Minute de silence #universitedebout - Université Bordeaux Montaigne

Vie institutionnelle

Hommage aux victimes #universitedebout

L'ensemble de la communauté de l'Université Bordeaux Montaigne est solidaire des victimes et de leurs familles frappées par les attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris.

L'état d'urgence et trois jours de deuil national ont été décrétés par le Président de la République.

Comme dans tous les services publics, les drapeaux de l'université ont été mis en berne et une minute de silence a été observée en hommage à toutes les victimes lundi 16 novembre 2015, à midi à l'Université Bordeaux Montaigne, à l'IUT Bordeaux Montaigne et IJBA, sur le site universitaire du Pin de l'antenne d'Agen.

Lundi 16 novembre 2015
Discours de Jean-Paul Jourdan, président de l’Université Bordeaux Montaigne.


Une fois encore, la bête immonde du terrorisme a frappé, aveuglément, au cœur de Paris et à Saint-Denis, en arrachant la vie de 132 personnes attablées à la terrasse de cafés, de bars, de restaurants, ou réunies pour un concert.

Nos pensées vont en ce jour aux victimes de cette tuerie et à leur famille, aux 349 blessés aussi dont 42 sont en « urgence absolue », c’est-à-dire entre la vie et la mort.

Nos pensées, nos cœurs se tournent aussi vers la famille et les proches d’Alban Denuit, enseignant au département des Arts, assassiné lâchement ainsi que 88 autres personnes au Bataclan. Il avait 32 ans. Dans un instant, Richard Leeman lui rendra hommage. Au nom d’Alban Denuit je voudrais accoler celui d’Estelle Rouat, ancienne étudiante de notre université décédée également au Bataclan.

Il y a dix mois, nous étions rassemblés sur ce même parvis au lendemain des attentats de Charlie Hebdo pour dire non à la barbarie, oui à la liberté d’expression, oui aux valeurs de la République au nombre desquelles se trouve la laïcité.

Aujourd’hui, il s’agit d’autre chose. C’est certes la même barbarie odieuse, la même sauvagerie aveugle et lâche qui se sont données libre cours. Mais ce qui s’est passé est en plus un acte de guerre abject. Un acte revendiqué par un Etat terroriste étranger mais commis par des hommes pour partie d’entre eux nés en France, de nationalité française.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?  Comment en sommes-nous arrivés là ?
L’instant n’est pas à la réponse. Aujourd’hui nous sommes tous bouleversés. Mais nous pouvons proclamer que nous ne nous laisserons pas atteindre dans cet humanisme qui nous unit. Les terroristes veulent nous effrayer, nous diviser. Ils nous trouveront déterminés, debout et unis. Nous n’accepterons pas la peur et la haine, nous n’accepterons pas non plus les amalgames. L’instant est surtout au recueillement en ce jour de deuil national. C’est la raison pour laquelle je vous demande de respecter une minute de silence.

Hommage à Alban Denuit

Parmi les victimes, se trouve notre collègue enseignant des Arts, Alban Denuit, auquel un hommage particulier a été rendu. À sa famille, à ses proches, le personnel de l'université et ses étudiants adressent leurs condoléances émues.
Ses collègues et étudiants lui ont rendu également hommage à 15h, à la Maison des arts de l'université.
Lire l'hommage

Dans le cadre de l'état d'urgence, certains événements publics programmés les jours prochains sont susceptibles d'être annulés.
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