"Apéro-recherche" : publier dans The Conversation - Université Bordeaux Montaigne
"Apéro-recherche" du 10 octobre : publier dans The Conversation
Le 10 octobre 2023
Mis à jour le 9 octobre 2023
Toutes les deux semaines, les enseignant·es, les chercheur·ses, les étudiant·es de l’Université et tous les publics intéressés sont invité·es à discuter sur un thème de recherche autour d'un apéritif, dans le cadre des « apéros recherche ». Le prochain rendez-vous a lieu mardi 10 octobre de 17h30 à 19h à la bibliothèque Rigoberta Menchú. Il sera consacré à "La place des chercheurs dans le débat public. Un journaliste et un chercheur, c'est la même chose ?" et s'intéressera plus particulièrement au média The Conversation. Didier Pourquery, président de The Conversation France participera à ce rendez-vous.
Cet apéro recherche est animé par Marie-Christine Lipani (maîtresse de conférence HDR à l’IJBA), Philippe Meyzie (maître de conférences HDR en histoire moderne à l'Université Bordeaux Montaigne) et Nathalie Jaëck (professeure de littérature britannique - vice-présidente Recherche).
Ils ont répondu à nos questions sur le média The Conversation, qui sera un des points clés de leur intervention.
Entretien
Pour les enseignant·es-chercheur·ses, quel est l’intérêt de contribuer à The Conversation ?
"The Conversation est un média en ligne, indépendant, en libre accès, qui permet de faire rayonner l’expertise des universitaires. Il propose une analyse de l’actualité à travers le travail des chercheurs et des chercheuses. Ce media offre ainsi la possibilité aux scientifiques de valoriser autrement leurs travaux de recherche, et surtout, il leur permet de partager leurs connaissances sur tel ou tel domaine. The Conversation procure une visibilité aux universitaires qui, à travers cette forme de collaboration avec un média orienté vers la recherche, ses avancées, et le savoir, permet aux scientifiques de s’impliquer et de prendre toute leur place dans le débat public.
Il s’agit vraiment d’une démarche de valorisation et de promotion du travail des enseignant.es chercheurs-chercheuses, et de leur savoir ; l’occasion de montrer aussi comment se fait la recherche. Et cela passe par le biais d’un média qui occupe une place de choix dans notre paysage médiatique compte tenu de son positionnement éditorial spécifique ouvert à la science et à la connaissance. Un média qui a le souci de partager la science.
The Conversation ne se substitue pas aux publications scientifiques, mais ce média propose une opportunité d’expression complémentaire aux universitaires, et ainsi les scientifiques peuvent s’adresser à d’autres types de public. Il permet ainsi aux universitaires de développer une forme d’écriture différente en collaboration étroite avec des journalistes professionnels ouverts aux nouvelles connaissances et aux recherches innovantes. Cela s’inscrit tout à fait dans une démarche d’une science avec et pour la société, et aujourd’hui, dans notre univers numérique, où prolifèrent toutes sortes de messages informationnels, cela semble important que les chercheurs et chercheuses puissent s’engager dans des activités en direction du grand public."
Y a-t-il des prérequis pour consulter ou publier des articles sur The Conversation ?
"Chacun et chacune peut s’abonner à la newsletter du site qui publie chaque jour sept ou huit articles. L’accès est entièrement gratuit. Les articles sont rédigés et signés par les chercheurs et chercheuses dans le cadre d’un travail collaboratif avec les journalistes du média. Cela passe par une interface dédiée. Il n’y a pas vraiment besoin de prérequis particuliers pour les auteurs et autrices, mais les articles sont écrits dans un format plus journalistique, ce qui correspond, entre autres, à des textes plus courts que ceux que l’on trouve généralement dans les revues spécialisées.
Les textes sont également rédigés dans un langage le moins technique, le moins spécialisé possible. Ce qui ne signifie pas que l’on ne puisse pas aborder des sujets complexes, mais il s’agit vraiment d’une écriture permettant avec rigueur de rendre le savoir accessible au plus grand nombre. Le rôle des journalistes est d’accompagner les auteurs et les autrices. Le site propose des appels à articles sur des thématiques précises en fonction des différentes rubriques, mais les scientifiques peuvent aussi soumettre des propositions.
Les articles peuvent également être traduits en anglais par les journalistes du site et ainsi circuler au sein du réseau mondial The Conversation, ce qui renforce la visibilité. En outre, The Conversation autorise aussi, en citant le site bien entendu, une reprise de ses contenus par la presse traditionnelle, facilitant ainsi une diffusion élargie."
Qu'attendez-vous de l'apéro-recherche du 10 octobre ?
"L’apéro-recherche du 10 octobre, comme tous ces apéros, a pour objectif principal de provoquer une rencontre informelle entre les étudiants, depuis la L1, et les enseignant·es-chercheur·ses, autour d’un sujet qui intéresse la recherche. Celui du 10 « Un journaliste et un chercheur, c’est la même chose ? » a été soumis par une étudiante, qui souhaite donc discuter de la place et du rôle des chercheurs dans les médias, et de la différence et des points communs entre ces deux métiers.
Il nous a par ailleurs semblé qu’il était intéressant de profiter de ce rendez-vous entre étudiants et chercheurs autour de ce thème pour lancer officiellement le collectif Université Bordeaux Montaigne « The conversation », pour montrer aux étudiants justement à quel point la transmission de la connaissance vers la société civile était un enjeu fort pour la communauté scientifique. La présence de Didier Pourquery est de nature à conforter, pour les étudiants, le sentiment de l’importance de cette présence médiatique des chercheurs."
Des enseignants-chercheurs Bordeaux Montaigne font déjà partie de l'aventure The Conversation. Découvrez leurs articles.
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