Tiffanie Fourcade distinguée par la MSH Bordeaux - Université Bordeaux Montaigne

Distinctions

Tiffanie Fourcade distinguée par la MSH Bordeaux

Tiffanie Fourcade (Archéosciences UMR 6034 et EPOC, UMR 5805 - École doctorale Montaigne Humanités) a reçu, pour sa première   édition, le Premier prix du Prix de thèse de la Maison des Sciences de l'Homme (MSH) Bordeaux – édition 2024, pour son travail : Changements culturels et adaptations aux changements climatiques et environnementaux des derniers Néandertaliens dans le sud de la France.

Tiffanie Fourcade a été désignée lauréate le 16 novembre 2023 et a reçu son prix le 9 janvier 2024 à la MSH Bordeaux.

Le contenu de cette actualité est issu d'un article du "carnet" de la MSH.
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Présentation de la lauréate

"Mes recherches se focalisent principalement sur la relation entre les changements environnementaux, climatiques et culturels des chasseurs-cueilleurs (Néandertal et Homo sapiens) en France à la fin du Paléolithique moyen et au début du Paléolithique supérieur. En utilisant des carottes marines, j’étudie l’évolution de la végétation et la variabilité climatique à partir de grains de pollen, préservés avec les sédiments.

Elle améliore la chronologie de ces changements environnementaux et climatiques, à partir d’une technique de datation par luminescence sur des carottes sédimentaires marines et en développant des modèles d’âge à l’aide de statistiques bayésiennes pour les données polliniques et archéologiques. Pour ces dernières, la chronologie des changements culturels est basée sur un travail bibliographique visant à mettre à jour des bases de données archéologiques afin de les intégrer dans un modèle chronologique bayésien.

Mes recherches actuelles de postdoctorat se concentrent sur la reconstruction de la végétation passée et des changements climatiques des 30 000 derniers ans dans le nord-ouest de la mer Méditerranée à partir d’un nouvel enregistrement pollinique et sur l’amélioration de leur chronologie par la datation par luminescence."

Ses conseils aux jeunes chercheur·ses 

"Le premier conseil que je pourrais donner, c’est de profiter pleinement de ces 3 ans ou plus, car cela sera le seul moment où un·e doctorant·e pourra travailler entièrement sur une thématique, une discipline, une méthodologie qu’il/elle aime. Cependant tout ne sera pas tout rose, je ne l’espère pas, mais cela peut arriver à tout doctorant. Pour prendre une analogie, la thèse serait comme prendre les montagnes russes, il y a des hauts et des bas, des phases très bien et d’autres un peu moins bien, le tout associé à des deadlines d’articles, de projets, des demandes de financement, production de données, congrès scientifiques, etc.

Il faut donc prendre du recul et s’écouter. On dit souvent que la thèse, c’est un marathon et non un sprint et je suis tout à fait d’accord. L’important, c’est de tenir la distance, de gérer dans la durée, mais il est tout à fait normal d’avoir des coups au moral. Il ne faut pas s’isoler et les collègues, les camarades doctorants, le personnel de l’École Doctorale, sont à l’écoute et sauront vous rassurer. La thèse est toute une aventure, donc profitez et bonne thèse !"

Son travail doctoral

  • Changements culturels et adaptations aux changements climatiques et environnementaux des derniers Néandertaliens dans le sud de la France
  • Sous la direction de Christelle Lahaye et Maria Fernanda Sanchez Goni
  • Soutenue le 12/09/2022
  • Discipline : Sciences archéologiques
  • Mots-clés : cultures, Néandertal, Homme – effet du climat, hommes anatomiquement modernes, paléolithique

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