Festival Lettres du monde 2022 : à la rencontre de quatre auteurs·trices - Université Bordeaux Montaigne

Culture

Festival Lettres du monde 2022 : à la rencontre de quatre auteurs·trices

Du 18 au 25 novembre, l'Université Bordeaux Montaigne accueille quatre auteurs et autrices étranger·es à l'occasion du festival Lettres du monde. Pour sa 19e édition, la manifestation réaffirme sa vocation : penser le monde, l’interroger, le raconter, faire vivre le désir de partage et de convivialité, aiguiser la curiosité et le goût de l’autre. Rencontres gratuites, sans inscription, ouvertes à toutes et tous.

Les rencontres avec Laura Kasischke initialement prévues les 23 et 25 novembre, sont annulées. Nous vous remercions de votre compréhension.

Rencontre avec Douglas Kennedy (États-Unis)

Vendredi 18 novembre - 10h30 - amphi 3 (Pessac)


©Max Kennedy
Né en 1955 à New York, Douglas Kennedy vit entre les USA, le Canada et la France. Auteur de trois récits de voyage remarqués, il s’est imposé avec, entre autres, L’Homme qui voulait vivre sa vie (1998) – adapté au cinéma par Éric Lartigau, avec Romain Duris et Marina Foïs. Tous ses ouvrages sont publiés chez Belfond et sont repris chez Pocket.

À propos de Les Hommes ont peur de la lumière

Ancien représentant, Brendan est maintenant réduit à faire le chauffeur Uber à Los Angeles, ville tentaculaire perpétuellement embouteillée. Entre les soucis d’argent, la crainte des mauvaises notes de ses clients et son mariage qui bat de l’aile, il trouve un peu de répit dans sa complicité avec sa fille Klara. Alors qu’il dépose une cliente devant une clinique qui pratique l’avortement, Brendan est témoin d’un attentat perpétré par un groupe pro-vie et va soudain se retrouver au cœur d’un conflit entre intégristes religieux, hommes d’affaires sans scrupules et féministes déterminées à défendre leur cause.

Les hommes ont peur de la lumière, Belfond, 2022. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Chloé Royer.

Rencontre organisée par les professeures Pascale Antolin  et Véronique Béghain (UFR Langues et civilisations, département Études et des mondes anglophones - unité de recherche CLIMAS) avec le soutien du Service culture.

Rencontre avec Laura Mancini (Italie)

Vendredi 18 novembre - 11h30 - salle B109 (Pessac)


©Lavinia Parlamenti
Laura Mancini est née à Rome en 1985. Rédactrice, elle travaille dans le monde de la communication. Aujourd’hui, elle est chercheuse conceptuelle pour la grande maison de couture italienne Valentino. Rien pour elle est son premier roman. 

À propos de Rien pour elle 

Rien pour elle est l’histoire d’une femme qui traverse la vie en se battant comme une gladiatrice. Rome est le décor dans lequel évolue Tullia, invisible héroïne du quotidien : élevée par une mère malaimante, amoureuse des mots et animée par une volonté farouche de s’en sortir, Tullia endure les épreuves d’une vie de misère, au milieu des luttes syndicales et de révolutions culturelles. 

Rien pour elle, Agullo, 2022. Traduit de l'italien par Lise Chapuis et Florence Courriol.

Martine Bovo ((UFR Langues et civilisation, département Études italiennesunité de recherche AMERIBER - licence Italien) de l’Université Bordeaux Montaigne avec le soutien du Service culture.

Rencontre avec Pedro Cesarino (Brésil)

Lundi 21 novembre - 14h - auditorium, Maison des étudiants (Pessac)


©Jordi Buch
Né en 1977 à Sao Paulo, Pedro Cesarino, est professeur à l’Université de Sao Paulo. Après avoir étudié la philosophie, il écrit et publie de la poésie dans la revue Azougue. Il est docteur en anthropologie et reconnu comme l’un des plus brillants anthropologues de sa génération. L’Attrapeur d’oiseaux, sa première incursion dans la fiction, est une satire à la fois ludique et fantasmagorique de sa propre pratique.


À propos de L'Attrapeur d'oiseaux  

Après avoir essuyé plusieurs échecs sur son terrain de recherche, un anthropologue désenchanté se lance une fois de trop au cœur de « l’enfer vert » amazonien, dans le vague espoir d’enfin recueillir le récit du mystérieux mythe de l’attrapeur d’oiseaux, qui l’obsède. Quadra célibataire et mélancolique, c’est presque à contrecœur qu’il retourne auprès de sa famille amérindienne adoptive, où rien ne se passe comme prévu. De faux pas en impairs, il va faire l’expérience fatidique des limites du langage et de l’impossible communion des narrations du monde.


L’attrapeur d’oiseaux, Rivages, 2022. Traduit du portugais (Brésil) par Hélène Melo

Rencontre organisée par Ilana Heineberg (UFR Langues et civilisation, département Études lusophones - unité de recherche AMERIBER) avec le soutien du Service culture.

[ANNULÉ] 2 rencontres avec Laura Kasischke (États-Unis)

Mercredi 23 novembre - 10h30 - auditorium, Maison des étudiants (Pessac)
Vendredi 25 novembre - 10h30 - amphi 2 à (IUT Bordeaux Montaigne, Bordeaux)


©Francesca Mantovani
Née en 1961, Laura Kasischke a étudié à l’Université du Michigan, elle a gagné de nombreux prix littéraires pour ses ouvrages de poésie. Ses romans La vie devant ses yeux et A suspicious river ont été adaptés au cinéma. Esprit d’hiver a reçu, en 2014, le Grand Prix des Lectrices de Elle. Laura Kasischke vit aujourd’hui dans le Michigan, où elle enseigne l’art du roman à la célèbre Université de Ann Arbor.

À propos de Où sont-ils maintenant ? 

Laura Kasischke parvient, par son écriture déployant des images inattendues où s’entrechoquent le cosmique et le quotidien, l’univers familier et sa face cachée, à mettre la conscience à nu en montrant des éclats de vie traversés par le désir, l’angoisse, la maladie, la mort, les regrets. Dans ces pages se côtoient des mères berçant leurs bébés ou s’affolant de voir leur bambin disparaître dans un supermarché, des jeunes filles en quête d’avenir, des souvenirs de parents disparus et une multitude de visages sortis de l’oubli, tous à la recherche d’un lien proprement humain que la poésie même de Kasischke vient recréer.

Où sont-ils maintenant ?, Gallimard, 2021. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sylvie Doizelet

 

La rencontre du mercredi 23 novembre est organisée par Marie De Gandt (UFR Humanités, département Lettres - unité de recherche Plurielles - master Recherche en études littéraires) . Interprète : Rose Borel
La rencontre du vendredi 25 novembre est organisée par Claire Marché (IUT Bordeaux Montaigne, filière Métiers du livre) et Pascale Villate (IUT Bordeaux Montaigne, département Information et Communication). Interprète : Pascale Villate. Avec le soutien du Service culture.

IUT Bordeaux Montaigne - 1, place Renaudel. Tram C, arrêt Sainte-Croix.

L'esprit du festival

C’est la diversité de la littérature étrangère que Lettres du monde veut promouvoir. Celle qui s’épanouit au détour des pages d’un carnet de voyage, bien sûr, mais aussi celle qui, même dépourvue d’exotisme, nous emmène pourtant très loin en nous confrontant à des tragédies intimes ou politiques qui, pour n’être géographiquement pas si éloignées, sont aux antipodes de notre quotidien. Parce que l’écriture est pour nombre d’auteurs confrontés à la censure le seul moyen d’échapper à l’oppression voire d’exister, Lettres du monde a choisi de faire entendre cette littérature en invitant chaque année des auteurs qui témoignent et combattent. Une littérature voyageuse, mais aussi et surtout batailleuse.

2022 : Le Meilleur des mondes ?

Quand, en 1932, le britannique Aldous Huxley publie Le Meilleur des mondes, pensait-il que son roman dystopique serait encore d’actualité aujourd’hui ? Notre époque est inquiétante. Pandémies et guerres, crises migratoires et écologiques, misère et racisme... tout ce que l’on croyait impossible, ou relevant de l’inimaginable, malmène désormais notre chère planète bleue et tous ses habitants.
Poétique et politique, Lettres du monde se veut le carrefour des cultures en associant les lecteurs, jeunes ou aguerris, afin de relever ce défi : imaginer avec les écrivains invités un monde meilleur.

 

Rencontres gratuites, sans réservation, ouvertes à toutes et tous.
Retrouvez toute la programmation du festival

footer-script