Louise de Sedouy - Université Bordeaux Montaigne

École doctorale

Louise de Sédouy, comédienne, metteuse en scène et doctorante

Finaliste régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes », pour lequel elle a obtenu le 3e prix du jury, Louise de Sédouy est doctorante en études théâtrales à l’Université Bordeaux Montaigne, une thèse menée sous la direction de Pauline Beaucé (laboratoire Artes) et Sandrine Dubouilh.

Une thèse de doctorat en théâtre : ses lieux et ses pratiques à travers le temps

Dans sa prestation lors du concours "Ma thèse en 180 secondes", Louise de Sédouy, commence par planter le décor : Bordeaux, milieu du XVIIIe siècle, dans un théâtre comme il en existe dans toutes les grandes villes, au milieu de la tirade la plus émouvante, un lustre s'effondre et le théâtre entier brûle... Lors de ce voyage dans le temps, en 180 secondes, Louise nous dépeint l'état des salles de spectacle en province au milieu du XVIIIe siècle comme si nous y étions et en incarnant avec humour son sujet de recherche.

Le titre de sa thèse : « Une autre fabrique du spectacle en province : lieux et pratiques marginales. Le cas de Bordeaux (XVIIIe-XXe siècle) »

4 questions à notre doctorante Louise de Sédouy :

Quel est votre parcours estudiantin / professionnel ?

Dans les études supérieures, j'ai réalisé tout mon parcours à Bordeaux Montaigne : d'abord, à partir de 2015, une licence en Arts du spectacle - études théâtrales, puis deux ans de Master Expérimentation et Recherche dans les Arts de la Scène, et enfin la thèse. En parallèle, j'ai suivi les cours d'art dramatique et de chant lyrique au Conservatoire de Mérignac, et j'ai co-fondé une compagnie de théâtre en 2017 (Compagnie 10 secondes et des brouettes), suite à un projet artistique de fin de licence. Dans ma compagnie comme pour mon doctorat, je m'intéresse aux formes artistiques pluridisciplinaires, ludiques et participatives.

Pourquoi entreprendre un doctorat ? Qu'est-ce qui vous plaît dans le travail de doctorante ?

En master, j'ai eu l'occasion de suivre un séminaire sur les archives du spectacle vivant et sur l'historiographie des lieux de spectacle. Il était organisé par deux de mes enseignantes, qui sont aujourd'hui mes co-directrices de thèse (Sandrine Dubouilh et Pauline Beaucé). Ce sont elles qui m'ont transmis leur passion, chacune dans leur domaine : architecture, lieux scéniques et étude des espaces d'un côté, histoire, pratiques marginales et oubliées de l'autre. Le dialogue avec elles autour de ces thématiques -lieux, pratiques, usages- m'a permis de proposer un sujet riche en potentiel de recherche, qui me plaisait particulièrement, et qui m'a aussi permis d'obtenir un contrat doctoral à l'école Montaigne Humanités.


3e prix du jury lors de la finale régionale.

Pourquoi avoir participé au concours « Ma thèse en 180 secondes » et quel est le bilan personnel de votre participation ?

Ma thèse en 180 secondes c'était une occasion pour moi de lier deux de mes intérêts : la scène et la science. Et qui plus est de faire comprendre mon sujet en quelques minutes, ce qui est plutôt rare hors de ce concours ! L'exercice force la synthèse et m'a obligé à me (re)poser des questions basiques mais fondamentales sur mon travail, même après 2 ans et demi de travail. Par ailleurs, c'est particulièrement plaisant de découvrir tant d'autres sujets, d'autres doctorant·es et dans des disciplines si éloignées des nôtres. Ça nous rappelle que, même si chacun·e travaille seul·e derrière son ordinateur ou le nez dans ses livres, la recherche est une affaire collective.

Un conseil à donner aux doctorant·es qui hésitent à participer au concours ?

L'aventure en vaut la peine ! Le cadre bienveillant, la formation et le challenge peuvent vous aider à gagner en confiance à l'oral. Et votre sujet gagnera à être partagé, pour la diffusion des savoirs, oui, mais avant tout pour envisager votre sujet d'un autre angle, partager vos réflexions avec les autres doctorant.e.s, juré.e.s, lycéen.ne.s, etc. Communiquer sur votre thèse hors manifestation scientifique, c'est prendre du recul dessus, et parfois en s'amusant !

La Prestation de Louise de Sédouy lors de la finale régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes » (3e prix du jury)
22 mars 2023 à l’Université de Pau et des pays de l’Adour :

En savoir plus sur la finale régionale 2023 du concours "Ma thèse en 180 secondes" à Pau : lire l'actualité

Retrouvez Louise et sa compagnie théâtrale "10 secondes et des brouettes" et leur spectacle Rover lors de la rentrée culturelle de l'université en septembre 2023 !

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