Fin de la partie pour la langue et la culture allemande en Nouvelle-Aquitaine ? - Université Bordeaux Montaigne

Vie institutionnelle

Fin de la partie pour la langue et la culture allemande en Nouvelle-Aquitaine ?

Images des locaux du  Goethe Institut Bordeaux dans 9 vignettes rondes, logo du Goethe-Institut Bordeaux, "Soutien" et M de l'Université Bordeaux Montaigne dans un rond au contour vert

L’Université Bordeaux Montaigne s’élève avec force contre la fermeture programmée du Goethe-Institut de Bordeaux.

 Le Goethe-Institut, maison de la culture allemande pourtant bien enracinée en Nouvelle Aquitaine, doit fermer ses portes du jour au lendemain, après 50 ans d’existence.

Selon le communiqué de la présidence du Goethe-Institut, dont le siège principal est à Munich – Munich qui va fêter 60 ans de jumelage avec la ville de Bordeaux en 2024 –, la suppression de trois Goethe-Instituts en France (Bordeaux, Lille, bureau de liaison de Strasbourg) au 1er  janvier 2024 relèverait d’une… « stratégie d’avenir» !

« Fuck you, Goethe » titrait en conséquence l’un des plus grands quotidiens allemands en condamnant en particulier la fermeture du Goethe-Institut de Bordeaux.

Le Goethe-Institut de Bordeaux, c’est notamment

  • un soutien inconditionnel aux universités de la région Nouvelle Aquitaine dans toutes les manifestations artistiques et culturelles, colloques scientifiques et projets de recherche liés à la langue et à la culture des pays germanophones,
  • une offre de formation continue innovante pour les enseignants d’allemand du primaire au supérieur de tout le territoire néo-aquitain, de Pau à Poitiers en passant par Limoges,
  • la mise en réseau dynamique de tous les acteurs du franco-allemand en Nouvelle Aquitaine,
  • un lieu d’information sur les stages et séjours d’études en Allemagne,
  • une bibliothèque d’ouvrages en français et en allemand particulièrement riche, outil indispensable à l’enseignement et à la recherche,
  • des événements culturels ouverts au public scolaire et estudiantin plébiscités par le grand public (expositions, films, ateliers, conférences, rencontres avec des artistes, des écrivains, des témoins de l’histoire),
  • l’accueil chaleureux des étudiants Erasmus des pays de langue allemande, et plus généralement de toutes les personnes curieuses de se tenir au fait de l’actualité des pays de langue allemande.
Fermer l’institut revient à nier l’importance de la culture franco-allemande, et à condamner celle-ci à moyen et long terme sur le territoire néo-aquitain.

L’Université Bordeaux Montaigne demande donc instamment au comité directeur du Goethe-Institut et au ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne de tout mettre en œuvre pour maintenir l’existence du Goethe-Institut de Bordeaux.

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