Souvenirs enthousiastes d’un ancien étudiant de l’université - Université Bordeaux Montaigne

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Souvenirs enthousiastes d’un diplômé de l’université

Portrait de Matthieu Durey lors d'une balade enneigée dans la forêt Vosgienne

En 2016 Matthieu Durey obtenait sa licence Culture Humaniste et Scientifique à l’Université Bordeaux Montaigne. Aujourd'hui iI nous fait part de cette expérience qui fut pour lui très enrichissante, féconde professionnellement et source d’enthousiasme.

Quel a été votre parcours universitaire ?

Comme beaucoup, je ne pouvais pas me résoudre à abandonner certaines disciplines pour me spécialiser dans une. Ce n'était pas de l'indécision, mais un réel intérêt pour les sciences humaines et fondamentales et les liens que l'on peut faire entre elles. J'ai donc commencé mon parcours universitaire par la licence Culture Humaniste et Scientifique à l'Université Bordeaux Montaigne. Ce furent trois années exceptionnellement stimulantes à l’issue desquelles je suis parti cinq mois en Bolivie et en Colombie. À mon retour, je suis entré dans le Master Communication scientifique de l'Université de Strasbourg.

Et votre parcours professionnel ?

Depuis que j’ai obtenu mon diplôme, j'exerce mon premier emploi, je travaille au Jardin des sciences de l'Université de Strasbourg dans le service de diffusion de la culture scientifique. J'organise un projet de médiation des sciences en accompagnement de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Il s'agit de groupes de citoyen·ne·s et d'élèves en France et en Allemagne qui suivent un parcours collaboratif de visites et de rencontres avec des chercheur·e·s et des artistes sur le thème de la transition énergétique.

Que vous ont apporté vos études en licence Culture Humaniste et Scientifique à l'Université Bordeaux Montaigne ?

Pendant trois ans, les professeur·e·s et artistes qui intervenaient dans cette licence nous ont offert un véritable espace de liberté et d'exploration. Pour chacune des thématiques semestrielles, nous disposions de toutes les conditions nécessaires à l'élaboration de notre réflexion :

  • une classe à effectif réduit,
  • des professeurs résolument à l'écoute et francs,
  • une articulation étroite entre des textes, des dialogues, des travaux pratiques,
  • une pratique artistique.

C'est tout ce que l'on peut souhaiter pour des étudiants curieux de tous les champs disciplinaires et attirés par une approche globale des savoirs.

Imaginez la dynamique qui nous portait lors de la licence : en une semaine, nous pouvions être amenés à rencontrer une chercheuse en dynamique des fluides et un sculpteur, à mener un entretien sociologique avec un serveur immigré, à être sur scène lors de nos répétitions de théâtre, à comprendre le système de numération babylonienne, à étudier les fractales de Mandelbrot et à ranger sa bibliothèque avec Georges Perec... Et tout cela dans le but de cerner le thème transdisciplinaire "ordre et désordre".

Cette licence nous apprend les bases méthodologiques et épistémologiques de chaque discipline, nous donne confiance pour entreprendre, apprendre et partager entre nous ; sans oublier la pratique d'adaptation constante, qui perdure et nous suit durablement pour le reste de notre parcours.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre votre voie ?

Qu'ils doivent continuer à cultiver leur jardin, qu’il est important de varier les expériences pour plus de succès. Qu’ils se doivent de poursuivre leurs activités associatives, sportives ou culturelles qui apportent beaucoup et avec lesquelles des parallèles s'établiront toujours dans leurs projets professionnels.

Pour ce qui est de la voie de la culture scientifique : elle est passionnante. En gardant un pied dans le monde de la recherche, on continue d'apprendre des chercheur·e·s que l'on fréquente au quotidien et on les aide à transmettre leurs savoirs, leurs découvertes, à des personnes curieuses.

Que ce soit le Master Médiation des sciences de l'Université Bordeaux Montaigne ou celui de Communication scientifique de l'Université de Strasbourg ; je peux témoigner de la réussite de mes camarades. Réussite au sens où ils ont tous et toutes investis le secteur qui leur plaisait. Ils·elles sont maintenant journalistes indépendant·e·s ou travaillent pour des revues spécialisées, communicant·e·s pour des associations de protection de l'environnement ou de prévention des risques sanitaires, sont à l'étranger sur des projets internationaux de coopération scientifique ou bien organisent des événements scientifiques pour le "Grand public" ou les publics d'experts.

Un dernier conseil... Dansez !

En savoir plus sur la licence Culture Humaniste et Scientifique.
En savoir plus sur le Master Médiation des sciences.

Propos recueillis et article rédigé par Sophie Bouchet, direction de la communication de l'Université Bordeaux Montaigne.

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