Description
Depuis la rentrée 2018, ce master est proposé en 2 ans avec le libellé : "Ingénierie de l'archéologie préventive"
Le master 2 mention Archéologie, sciences pour l’archéologie parcours Ingénierie de l'archéologie préventive, prépare les étudiants à participer à des opérations d’archéologie préventive et à prendre des responsabilités au sein de celles-ci, à gérer données et collections issues des chantiers archéologiques, et à valoriser leur activité en tenant compte de sa dimension scientifique.
Objectifs
Cette formation vise à faire acquérir des compétences et des savoirs qui correspondent aux besoins constatés sur le terrain ou dans la gestion et la valorisation des opérations archéologiques. Le diplômé met en place des démarches de prospection et d’évaluation du potentiel archéologique. Il coopère à la réalisation d’opérations archéologiques, au sein desquelles il peut exercer des fonctions d’encadrement, le plus souvent à un niveau intermédiaire. Il assure la conservation des collections et des données issues des fouilles en vue de leur étude. Il valorise son activité par des rapports et des publications liés à son activité de terrain.
Ce master s’appuie sur les quatre équipes de recherche bordelaises (des Universités de Bordeaux et de Bordeaux Montaigne) œuvrant dans le champ de l’archéologie : Ausonius, IRAMAT-CRP2A, PACEA (LAPP et IPGQ) dont les compétences ont été récemment couronnées par l’obtention d’un LABEX (Laboratoire d’Excellence). Il bénéficie ainsi d’un potentiel d’enseignement très complet, tant du point de vue chronologique (de la préhistoire à l’époque médiévale) que des approches et des méthodes, avec des spécialités de pointe (archéométrie, paléoanthropologie, numérisation des données et imagerie 3D).
De nombreux archéologues exerçant à l’extérieur de l’université interviennent dans les enseignements, dont ils assurent au moins la moitié. Ils apportent les indispensables savoir-faire opérationnels qui sont mis en application par des travaux concrets, fondés sur des études de cas réels, représentatifs des différentes étapes de l’opération archéologique.
Les intervenants professionnels sont impliqués dans l’enseignement et l’encadrement des stages ; ils sont représentés à parité avec les universitaires dans un conseil de perfectionnement, dont le rôle est d’analyser l’évolution du marché de l’emploi, d’amender le projet pédagogique en fonction de celle-ci en proposant des orientations pour les contenus de l’enseignement et de participer aux jurys.
Ils sont issus de toutes les composantes qui constituent le paysage actuel de l’archéologie :
- Inrap
- Service Régional de l’Archéologie d’Aquitaine (ministère de la culture)
- Services archéologiques de collectivités territoriales
- Opérateurs privés d’archéologie préventive
Les collaborations existent depuis longtemps entre le site universitaire bordelais et le tissu professionnel régional. Elles permettent de dispenser un enseignement et des applications pratiques en phase avec les réalités locales. Les savoirs et savoir-faire développés dans le master dépassent toutefois le cadre de l’archéologie régionale et intéressent un public beaucoup plus large au plan national.
Contenu de la formation
Ce parcours est individualisé en seconde année du master mention Archéologie, Sciences pour l’archéologie, la première année étant commune avec celle du parcours Archéologie (orientation Recherche). Les enseignements du master 2 professionnel sont concentrés sur le 1er semestre. Le 2e semestre est consacré aux stages et à la rédaction d'un rapport.
Master 1
Pour les étudiants inscrits dans le master mention Archéologie, Sciences pour l’Archéologie de Bordeaux Montaigne, la première année est commune avec le parcours Archéologie (orientation Recherche) et bénéficie d’un tronc commun fort avec le parcours Archéométrie. Le choix offert au travers des séminaires d’enseignement permet d’acquérir un solide niveau d’archéologue généraliste mais aussi de sensibiliser les étudiants à l’activité d’une équipe de recherche, propre à leur faire prendre conscience de la dimension scientifique de leur futur métier.
Master 2
Pendant le 1er semestre sont dispensées des connaissances générales ou des notions de bases en archéologie (de la préhistoire à l’époque moderne), archéométrie, paléo-environnement, anthropologie de terrain. Les autres enseignements sont consacrés à la connaissance du milieu professionnel (environnement institutionnel, législatif et réglementaire de l’archéologie, cadre concurrentiel de l’archéologie préventive, management d’équipe) et à l’acquisition de savoir-faire opérationnels. Ceux-ci suivent la logique de la chaîne opératoire en archéologie.
Sont ainsi abordées en premier lieu les techniques de recherche documentaire, les démarches de prospection, d’évaluation du potentiel archéologique, de diagnostic, le montage et la gestion d’un chantier de fouille, le choix des techniques de fouille, d’enregistrement, de relevé, des protocoles de prélèvement en fonction des situations rencontrées…
Parallèlement sont transmises des compétences telles que la construction d’un cahier des charges pour l’élaboration de bases de données ou l’acquisition de données géo-référencées et leur manipulation dans un logiciel de SIG. Sont abordés également les problèmes de gestion du mobilier archéologique et de valorisation des opérations de terrain, en particulier de la rédaction du rapport technique (rapport de diagnostic, Rapport Final d’Opération) à la publication scientifique. L’apprentissage de ces compétences se fait au moyen d’études de cas réels, d’exercices pratiques sur le terrain et en laboratoire (par exemple pour les relevés), dont certains en groupe (élaboration de dossier documentaire, analyse de documents). Le lien entre la formation professionnelle et la recherche est assuré grâce à un large choix de séminaires et d'activités scientifiques proposées aux étudiants au cours du master 2.
Schéma des études supérieures en France :
https://etu.u-bordeaux-montaigne.fr/fr/etudes-et-scolarite/formations.html
Stages
Les stages de fin d’études se déroulent au 2e semestre du Master 2. Ils ont pour objectif la mise en application pratique des connaissances théoriques et l’acquisition de compétences spécifiques sur le terrain. Les étudiants sont orientés vers un stage adapté à leur profil : en formation initiale, il pourra s’agir d’un stage d'au moins 3 mois sur une opération préventive dans une base de l’Inrap, un service de collectivités, chez un opérateur privé d’archéologie préventive ou dans un service régional de l’archéologie. Ces stages se feront sur le terrain, en diagnostic ou en fouille, et pourront comprendre la participation aux activités de post-fouilles. L’étudiant devra produire un rapport à l’issue de son stage. Les étudiants en formation continue seront orientés vers un stage qui correspondra au mieux à leurs besoins, comme une préparation à la publication pour un archéologue de terrain professionnel.
Contrôle des connaissances
«MCC_2021-2022_Master_Ingenierie.pdf» (96.4 KB)
Comprendre les modalités de contrôle des connaissances : cliquez ici
Condition d'accès
La capacité d'accueil du master est de 15 places. Cette capacité comprend les recrutements des candidats sur titres français et étrangers ainsi que les étudiants sous "convention césure" qui réintègrent la formation .
Utilisation des données personnelles dans le cadre d’une candidature pour cette formation : pour en savoir plus
En master 1 :
Licences conseillées :
- Licence archéologie
- Licence histoire (avec options archéologie)
- Diplôme français ou étranger (bac+3) admis en dispense
Autres titres :
- diplôme français certifié par l’État et publié au Journal officiel (niveau 6 selon la nomenclature des diplômes par niveau ou niveau II)
- diplôme étranger correspondant à un niveau bac + 3 minimum
- pour les formations non sanctionnées par un diplôme d’État (Diplôme d'Université, DUETI, Diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur non reconnu par l’État...), une demande de validation des études supérieures (VES) est à effectuer en parallèle à la demande d'admission APOFLUX.
Licences professionnelles :
Conformément aux dispositions de l'article 1 de l'arrêté du 17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, "la licence professionnelle est conçue dans un objectif d'insertion professionnelle." Ainsi, les titulaires d'une licence professionnelle peuvent postuler pour une admission en master . Toutefois ils sont informés que les dossiers des titulaires d'une licence générale sont examinés en priorité.
Modalités de recrutement :
dossier pour tous les étudiants (y compris les étudiants de l'Université Bordeaux Montaigne)
Les éléments constitutifs du dossier permettront :
- d'apprécier la nature et la cohérence du cursus antérieur du candidat au regard du master visé ainsi que les compétences acquises et les résultats obtenus ;
- d'exposer le projet professionnel et la motivation du candidat (le détail des pièces à fournir sera précisé dans le dossier).
En master 2 :
Sont admis à s'inscrire de droit :
Les étudiants titulaires d’un master 1 archéologie ou d'un master 1 Ingénierie de l'archéologie préventive de l'Université Bordeaux Montaigne : se réinscrire
Sur dossier pour les autres cas :
Sont concernés :
- Les étudiants de Bordeaux Montaigne avec changement de filière
- Les étudiants de Bordeaux Montaigne en Master 2 Archéologie, sciences pour l’archéologie, parcours Archéologie
- Les étudiants de Bordeaux Montaigne inscrits avant 2004-2005
- Les étudiants d’une autre université française
- Les étudiants diplômés (avec homologation par l'État niveau 2) d’un établissement français d’enseignement supérieur
Comment constituer un dossier de candidature en M1 ou M2 ?
1 - Étudiants titulaires de diplômes français :
dossier à télécharger : du 3 mai au 18 juin 2021

2 - Étudiants titulaires de diplômes étrangers : dates et procédures spécifiques en savoir +
Pré-requis
Expérience de fouilles archéologiques :
- pour l'entrée en master 1 : six semaines minimum
- pour l'entrée en master 2 : huit semaines minimum
DELF B2 pour les étudiants non francophones
Validation des acquis (VAE-VAP)
Un master ouvert aux publics en reprise d'études et à la VAE.
La formation est ouverte aux archéologues professionnels souhaitant au sein de leur activité, accéder à de nouvelles responsabilités en archéologie préventive et élargir leurs compétences dans les domaines de la gestion, de la diffusion et de la valorisation des collections et des informations archéologiques.
Elle offre aussi à ceux qui possèdent une expérience avérée dans la gestion de l'opération archéologique, du terrain au rapport ou à la publication, l'opportunité de valoriser ces compétences par la validation des Acquis de l'Espérience (VAE).
Parcours professionnels
Les métiers auxquels les diplômés accèdent s’exercent au sein d’organismes publics ou privés, principalement dans le cadre de l’archéologie préventive : Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), services archéologiques municipaux, de communautés d’agglomérations, services départementaux (collectivités territoriales), bureaux d’études et agences privées d’archéologie.
Ils peuvent aussi intégrer la fonction publique dans les domaines de la recherche et de la conservation du patrimoine (sur concours).
Types d’emplois accessibles
• Responsable de secteur en archéologie préventive, responsable de diagnostic, responsable d’opération.
Ces responsabilités nécessitent une solide expérience de terrain.
Sur concours
• Ingénieur d’études (ministère de la culture).
• Attachés de conservation (services régionaux de l’archéologie - collectivités territoriales).
• Agent de valorisation du patrimoine.
Cette formation répond aux évolutions récentes du marché de l’emploi.
La loi 1er août 2003 a conduit à l’émergence, aux côtés de l’Inrap, opérateur historique en archéologie préventive, de structures petites ou moyennes (services de collectivités territoriales, bureaux d’étude et agences privées français ou étrangers). Cette situation nouvelle crée des besoins en personnels qualifiés qui doivent non seulement maîtriser le cadre opérationnel et technique de la fouille préventive et de la post-fouille, mais aussi répondre aux attentes croissantes en terme de gestion de l’archéologie. L’utilisation, le partage et la pérennisation d’informations de plus en plus dématérialisées, ainsi que la conservation et le suivi scientifique des collections (objets, prélèvements de sédiments) qui sont stockés en masse dans les dépôts de fouille constituent aujourd’hui des défis majeurs pour la plupart de ces acteurs. À cette mission d’archivage, au sens le plus large du terme, s’ajoute aussi celle de la valorisation, qu’il s’agisse de promouvoir les études et publications des opérations archéologiques ou le patrimoine archéologique lui-même. Cette diversité des missions se reflète dans les offres d’emplois actuellement publiées, en particulier par les collectivités territoriales, conjuguant activités de terrain et gestion et/ou valorisation de celles-ci. La formation proposée prend en compte ces nouveaux besoins.
Que sont devenus les diplômés de cette formation ?
Consultez les résultats des enquêtes menées par l'observatoire des étudiants.