Le master mention Direction des projets ou établissements culturels comprend des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués.
Il se décline en un unique parcours à orientation professionnelle structuré autour des enjeux de l’Ingéniérie de projets culturels et interculturels (IPCI).
À ce titre, il vise une insertion professionnelle immédiate tout en offrant la possibilité aux étudiants qui le souhaiteraient de poursuivre un cursus doctoral. Ce parcours intègre des compétences apportées, à parité, par l'université et par les milieux économiques et sociaux.
Objectifs
Fort d’une expérience de plus de dix années, le master IPCI s’est non seulement affirmé comme une formation de référence dans le champ de l’ingénierie culturelle, mais aussi comme l’un des rares cursus ouvert sur les enjeux européens et interculturels. Grâce à un équilibre entre savoir-faire techniques d’ingénierie et culture humaniste, le master IPCI a pour ambition de former des responsables culturels généralistes, en formation initiale ou continue.
Conçu en partenariat avec Sciences-Po Bordeaux, le master IPCI ancre son enseignement dans le champ des humanités tout en offrant un parcours professionnalisant exigeant. Son important réseau de structures publiques, associatives et privées associées lui permet d’être en prise avec les évolutions du monde culturel. Les très fortes mutations des métiers et fonctions culturels – réforme territoriale, rôle déterminant du numérique, évolution des modèles économiques, internationalisation – sont ainsi autant d’enjeux placés au cœur du cursus. L’objectif est de développer chez les étudiants une adaptabilité et une ouverture sur le monde leur permettant d’inscrire l’action et la réflexion artistique et culturelle au cœur des préoccupations contemporaines, que cette action s’inscrive dans le cadre de collectivités territoriales, du secteur associatif ou de structures culturelles. Le master prépare également, là réside sa spécificité, à la conception, au pilotage, à la gestion et à l’évaluation de projets culturels à vocation interculturelle ou internationale.
LES + DE LA FORMATION
Le master IPCI attache une importance toute particulière à l’insertion professionnelle de ses étudiants et entretient des liens privilégiés avec le mode de la culture. Ainsi a-t-il donné naissance au Centre d’innovation sociétale UBIC – Universités Bordeaux Inter-Culture créé pour fournir des services aux acteurs privés et publics du monde de la culture. Fort d’une équipe de chercheurs de terrain, UBIC est aujourd’hui en contrat avec le Ministère de la Culture, la Région Nouvelle Aquitaine et plusieurs équipements culturels majeurs d’un grand Sud-ouest. Les missions qui lui sont confiées – formation, assistance à maîtrise d’ouvrage, recherche-action…– offrent des terrains privilégiés d’insertion aux étudiants.
Par sa spécialisation européenne et internationale (plus de 200h dédiées), le master entretient des liens privilégiés avec des opérateurs culturels qui œuvrent à l’étranger ou avec le réseau français à l’étranger (Alliance française, Instituts français). Membre de l’European network on Cultural Management and Cultural Policy Education (ENCATC), la formation s’appuie sur un réseau de formations internationales équivalentes qui offre la possibilité aux étudiants de réaliser une partie de leur scolarité ou l’un de leurs stages à l’étranger.
Par sa spécialisation européenne et internationale (plus de 200h dédiées), le master entretient des liens privilégiés avec des opérateurs culturels qui œuvrent à l’étranger ou avec le réseau français à l’étranger (Alliance française, Instituts français). Membre de l’European network on Cultural Management and Cultural Policy Education (ENCATC), la formation s’appuie sur un réseau de formations internationales équivalentes qui offre la possibilité aux étudiants de réaliser une partie de leur scolarité ou l’un de leurs stages à l’étranger.
Les + de la formation
Le master IPCI a diversifié depuis quelques années ses modalités de formation en ouvrant une filière formation continue et une section d’apprentissage.
La scolarité du master, répartie sur 3 semestres plus un semestre dédié au stage long, s’ordonne autour de 4 blocs :
Master 1
Destiné à établir un socle de culture générale, de connaissances et de savoir-faire communs, le M1 initie les étudiants aux grands enjeux contemporains de la politique culturelle et de la conduite de projets.
Humanités et interculturalités (180h) : enseignement pluridisciplinaire où se croisent esthétique et philosophie de l'art (20h), approches littéraires du monde contemporain et des contre-cultures (60h). La question de l'interculturel est abordé via des cours de littérature (40h) et deux langues vivantes, dont l'une en groupe dédié, orientée vers les problématiques professionnelles (60h)
Numérique, communication & réseaux (104h) : l'enseignement en théorie de la communication et sociologie des réseaux (32h), est complété par des ateliers d'écriture, travaux pratiques de maîtrise des outils de PAO, web, documentation et de communication. S'ajoutent (40h) de théorie pratique pour comprendre les enjeux de l'internet (nouveaux modes collaboratifs et participatifs)
Connaissances de l’ingénieur (136h) : histoire des politiques culturelles, sociologie des pratiques culturelles posent les grandes bases de l'analyse classique de l'action publique (36h), approche confortée par une remise à niveau en droit et institutions politiques (36h). Des cours sur les nouveaux horizons du patrimoine, sur les industries culturelles et créatives ainsi que sur les modèles culturels européens et internationaux illustrent les mutations récentes du secteur culturel (64h)
Applicatif (88h) : sur la base d'un cours de méthodologie du projet culturel, un module d'observation d'une structure (en groupe, avec tuteur) et des « chantiers » (commandes passées au master, le cas échéant via UBIC) permettent une approche « de l'intérieur ». Des conférences de méthode régulières (40 h) permettent de développer les compétences orales et d'effectuer un suivi personnalisé des étudiants. Stage obligatoire de deux à quatre mois.
Master 2
Aménagés pour faire place au stage (4 à 6 mois) et à la rédaction du mémoire de fin d’études, les cours de M2 s’étalent du mois de septembre au mois de février, selon quatre blocs, comme en M1. La seconde année vise le renforcement et la mise à l’épreuve des connaissances et compétences acquises en cours. • Interculturalités (100h) : étude des politiques européennes et du montage de projets européens (48h) ainsi que d’une approche critique des droits et diversité culturels, notamment juridique (36h). Poursuite de deux langues vivantes obligatoires, dont l'une en groupe dédié orientée vers les problématiques professionnelles (30h) • Numérique & communication (40h) : le M2 privilégie une approche pratique à travers l’étude des outils numériques dans leurs fonction d’ingénierie et d’aide à l’organisation. • Économie et gestion de la culture (106h) : Le bloc connaissance de l’ingénieur se spécialise autour des compétences techniques : management des organisations (20h), appréhension des modèles économiques (20h), maîtrise comptable/budgétaire (36h) et spécificités juridiques du monde de la culture (18h) • Applicatif (50h d’ateliers) : Toujours construit autour de conférences de méthode régulières et des « chantiers » répondant à des « commandes » extérieures, ce volet s’ordonne autour du module conception de projet que conduisent les étudiants (en groupe). Chaque projet est non seulement l’objet d’un accompagnement individualisé mais offre un terrain d’application aux cours théoriques décrits plus haut.
Le M2 n’est délivré qu’après la soutenance d’un mémoire qui doit illustrer la capacité du candidat à prendre du recul sur la pratique et à théoriser à partir de l’existant.
La capacité d'accueil du master est de 27 places. Cette capacité comprend les recrutements des candidats sur titres français et étrangers ainsi que les étudiants sous "convention césure" qui réintègrent la formation .
Utilisation des données personnelles dans le cadre d’une candidature pour cette formation : pour en savoir plus
En master 1 :
Licences conseillées :
licences arts-lettres ou toute licence humanités (cursus conseillé mais pas obligatoire)
ou diplôme français ou étranger (bac+3) admis en dispense
Autres titres :
diplôme français certifié par l’État et publié au Journal officiel (niveau 6 selon la nomenclature des diplômes par niveau ou niveau II)
diplôme étranger correspondant à un niveau bac + 3 minimum
pour les formations non sanctionnées par un diplôme d’État (Diplôme d'Université, DUETI, Diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur non reconnu par l’État...), une demande de validation des études supérieures (VES) est à effectuer en parallèle à la demande d'admission APOFLUX.
Licences professionnelles :
Conformément aux dispositions de l'article 1 de l'arrêté du 17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, "la licence professionnelle est conçue dans un objectif d'insertion professionnelle." Ainsi, les titulaires d'une licence professionnelle peuvent postuler pour une admission en master . Toutefois ils sont informés que les dossiers des titulaires d'une licence générale sont examinés en priorité.
Modalités de recrutement : dossier + entretien
Les éléments constitutifs du dossier permettront : - d'apprécier la nature et la cohérence du cursus antérieur du candidat au regard du master visé ainsi que les compétences acquises et les résultats obtenus ; - d'exposer le projet professionnel et la motivation du candidat (le détail des pièces à fournir sera précisé dans le dossier).
En master 2 :
Sont admis à s'inscrire de droit :
Les étudiants de Bordeaux Montaigne, admis au M1, qui passent en année supérieure, l'année en cours (sauf année de césure), dans le même master et le même parcours. Pour les redoublants, autorisation à demander à l'UFR. se réinscrire
Pour les autres cas : dossier + entretien
Etudiants titulaires d'un master 1 arts-lettres ou tout autre niveau de master 1 dans le champ des humanités. Une attention toute particulière sera accordée au cursus et expériences du candidat.
ou étudiants titulaires d'un diplôme français ou étranger (bac+4) admis en dispense
Comment constituer un dossier de candidature en M1 ou M2 ?
Étudiants titulaires de diplômes français : dossier Apoflux à télécharger : du 3 mai au 21 mai 2021
Étudiants titulaires de diplômes étrangers : dates et procédures spécifiques en savoir +
Pré-requis
DELF B2 demandé pour les étudiants non francophones
Validation des acquis (VAE-VAP)
Adaptation du master aux publics en reprise d‘études et/ou en apprentissage :
Le master IPCI est prioritairement ouvert en formation initiale en M1. En revanche, il propose trois modalités en M2 :
Formation initiale
Apprentissage : alternance au sein de la semaine (2,5 jours en cours / 2,5 jours en entreprises de septembre à février)
Formation continue : conçue dans le cadre réglementaire du congé personnel de formation (CPF), le cursus représente 150 heures de cours rassemblées sur deux jours et demi (de septembre à février), doublées d’un accompagnement personnalisé tout au long de l’année.
Les dossiers de VAP OU VAE sont à retirer auprès du Pôle "Formation tout au long de la vie" (formation.continue@u-bordeaux-montaigne.fr) et nécessitent du candidat une expérience de 5 ans dont la conformité avec le cursus IPCI est examinée par un jury.
Face aux fortes mutations du secteur culturel, le parti-pris du master IPCI est de former des futurs cadres adaptables, susceptibles de développer un projet dans des contextes différents et à même de déployer leurs savoir-faire aussi bien à l’échelle locale, nationale qu’européenne. Ce profil généraliste requiert à la fois compétences techniques et créativité de sorte qu’en fin de master, les étudiants soient capables de concevoir et présenter un projet culturel de toutes dimensions :
identifier les différents acteurs d’un territoire et les coordonner
planifier et gérer l’exécution d’un projet
en assurer la communication auprès de tiers
maîtriser la complexité propre aux projets interculturels.
Ces compétences sont recherchées dans les associations et les grandes structures du secteur culturel aussi bien que dans les collectivités territoriales, ainsi que dans les structures culturelles à l’étranger (Institut français, Alliance française…). Si le secteur culturel est le premier visé, ces compétences peuvent aussi se déployer dans le cadre élargi de projets de développement urbain, touristique ou social.
Parmi une liste importante de métiers, reflet de la diversité des champs d’activités et de la variété des situations observées sur le terrain, les débouchés du master IPCI concernent aussi bien les postes liés à la gestion d’un lieu, à l’animation d’un festival, d’un réseau professionnel ou d’une compagnie :
chef de projet d’une opération ou d’un équipement culturel (associatif ou public)
responsable / chargé de mission de la politique culturelle d’une collectivité locale
responsable du développement touristique et culturel d’un territoire
administrateur d’une équipe artistique, d’un événement culturel (festivals...)
chargé de production ou de diffusion
responsable de services éducatifs (bibliothèques, musées, etc.)
médiateur culturel
Que sont devenus les diplômés de cette formation ?
Le master IPCI est rattaché à l'équipe TELEM (Littérature, politique et modernité) de l'Université de Bordeaux-Montaigne, au laboratoire MICA (info-com), à l'équipe ARTES (esthétique et création) ainsi qu'au centre Emile Durkheim (sciences sociales et politiques).