Description
Le Master, mention cinéma et audiovisuel parcours DOCUMENTAIRE ET ARCHIVES
comprend des enseignements théoriques, méthodologiques et pratiques.
L’objectif principal, pour chaque étudiant.e, est de mener à terme la réalisation d’un projet individuel de film documentaire à l’issue des deux années de Master.
Objectifs
Le parcours Documentaires et archives vise une insertion professionnelle dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Ce parcours permet l’acquisition de multiples compétences :
- Réalisation de films documentaires
- Maîtrise technique des outils audiovisuels,
- Connaissance de l’environnement socioprofessionnel audiovisuel (régional et national)
- Culture théorique et historique du cinéma documentaire.
Compétences transversales et linguistiques :
- Perfectionnement en langues étrangères
- Insertion dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel (stage)
Cette formation est unique pour deux raisons :
Le choix d’aborder le cinéma documentaire dans les rapports qu’il entretient avec l’Histoire, la mémoire et la notion d’archive.
L’opportunité donnée à chaque étudiant.e de réaliser, en deux ans, un premier film documentaire.
Enseignement pratique
Des enseignements sont dispensés à toutes les étapes de l’élaboration d’un film documentaire, de l’écriture à la postproduction, par des intervenants professionnels : réalisateur, cadreur, ingénieur du son, monteur, producteur…
Équipement, infrastructure
L’enseignement pratique s’appuie sur un parc matériel audiovisuel composé d’unités de tournage (caméras et appareils photo numériques, micros, lumière) et de 13 stations de montage dédiées (Première CC, Final Cut X)
Enseignement théorique
Les enseignements abordent l’histoire et l’esthétique du cinéma documentaire, le rapport entre archive et film, mais aussi différentes approches plus générales du cinéma (historique, socioculturelle, économique, narratologique, esthétique…)
Contenu de la formation
Deux années de formation
Nombre d’heures en présentiel : Master 1 : 329h ; Master 2 : 298h
Film de fin d’études (30 minutes maximum)
Stage : 16 semaines au total prévues en Master 1 et 2 (période juin-septembre).
Synthèse des 2 années
Le M1 permet, durant le S1, une remise à niveau pratique, à l’aide d’exercices en situation de tournage. Dans le même temps, les
étudiants amorcent l’écriture de leur projet de film personnel, dont ils commencent à tourner les premières images dès le S2.
Pour tous ces exercices et la réalisation de leur film, les étudiants sont encadrés par des intervenants professionnels spécialisés dans le documentaire.
Ces activités pratiques sont accompagnées de cours théoriques, dont certains sont centrés sur le documentaire et d’autres mutualisés avec le parcours « approches historiques et socio-culturelles ». Ces cours théoriques se poursuivent durant le S3 du M2, au cours duquel les étudiants continuent la réalisation de leur film.
Durant le S3 du M2, l’emploi du temps est dégagé pour permettre aux étudiants d’accomplir le montage et la post-production de leur film de fin d’étude. La particularité de cette formation est que chaque étudiant
réalise son propre film documentaire, d’une durée maximum de trente minutes. Chaque année s’achève avec une période de stage, de deux mois minimum, à accomplir à partir du mois de juin.
Master 1
Le M1 est essentiellement consacrée à une remise à niveau technique, à l’acquisition ou au renforcement des connaissances historiques et théoriques sur le cinéma en général et le documentaire en particulier, et à l’écriture et développement du projet de film documentaire que chaque étudiant devra réaliser durant la formation.
La remise à niveau technique s’effectue par le biais d’exercices pratiques où les étudiants sont mis en situation de tournage. Durant le S1, deux exercices pratiques sont ainsi proposés, que les étudiants réalisent en groupes : un portrait (artisan,habitant d’un quartier, membre d’une institution ou travaillant dans une formation artistique), puis un documentaire sonore, tourné dans le cadre du Festival International du Film d’Histoire de Pessac.
L’acquisition et le renforcement des connaissances historiques et théoriques sur le cinéma en général et le documentaire en particulier se déroule dans le cadre de cours donnés à l’université, dont certains sont propres à cette formation, et concernent spécialement le documentaire, tandis que d’autres sont mutualisés avec le parcours « approches historiques et socioculturelles », abordant le cinéma de manière plus large. Une attention particulière est donnée à la question des archives, grâce notamment à une journée consacrée à l’INA, où des intervenants de cette institution viennent la présenter.
Le S1 est enfin l’occasion d’amorcer l’écriture du projet de documentaire que chaque étudiant doit réaliser. Cette phase d’écriture aboutit à un premier traitement et à un pitch, qui a lieu en janvier. Elle se prolonge durant le S2, accompagnée d’une période de développement où les étudiants commencent à tourner quelques séquences pour appréhender concrètement la réalisation de leur film, et éventuellement modifier leur projet en fonction des difficultés ou des opportunités rencontrées.
L’aboutissement de ce travail d’écriture et de développement est le jury de fin d’année (fin mai) où les étudiants doivent rendre un dossier de production et présenter quelques séquences de leur film à venir.
Master 2
Le M2 s’inscrit dans le prolongement du M1, avec des cours théoriques qui continuent à développer les connaissances des étudiants sur l’histoire du cinéma, notamment documentaire, et un exercice pratique dédié à la question des archives mené à partir d’images fournies par La Mémoire de Bordeaux. La réalisation du film des étudiants se poursuit durant le S3, période centrale pour le tournage proprement dit.
Le S3 débute par un séjour au FIPADOC, à Biarritz, où les étudiants sont invités à découvrir un festival de film dédié au documentaire, durant lequel des activités sont proposées en collaboration avec d’autres formations universitaires dispensant un master consacré au documentaire. Ils assistent aussi à un pitch faisant partie d’un mécanisme de financement de premiers films documentaires auquel ils pourront eux-mêmes postuler à leur sortie de la formation.
Ce lien avec le monde professionnel est encore accentué par l’organisation de Master Class que la formation propose durant le S4, où les étudiants (de M1 et M2) sont amenés à dialoguer avec des documentaristes importants.
Le S4 est surtout consacré à la fin du tournage, au montage et à la post-production des films documentaires des étudiants, et s’achève fin mai par un jury constitué d’enseignants de la formation mais aussi de professionnels invités, où sont montrés au cinéma Jean Eustache (Pessac) les films de fin d’étude des étudiants.
Le film
Durant les deux années de formation, chaque étudiant réalise un documentaire d’une durée maximum de 30 mn, sur le sujet de son choix.
Il est pour cela accompagné, à tous les stades (écriture, développement, tournage, montage et post-production) par les intervenants professionnels de la formation. Tous les sujets sont autorisés, dans la mesure où le film est réalisable. Une attention particulière est portée sur les sujets intégrant la dimension des archives (filmique, photographique, sonore, etc.), sans qu’il y ait d’obligation à ce que le projet de film comprenne nécessairement des archives.
Les stages
Après les jurys de fin d’année, qui se tiennent fin mai, une période de stage s’ouvre pour les étudiants. Deux mois minimum de stage
devront être obligatoirement effectués par les étudiants (il peut y avoir plusieurs stages, mais il faut que la totalité corresponde à deux mois).
• M1 du 1er juin au 15 septembre.
• M2 du 1er juin au 30 septembre.
Contrôle des connaissances
Télécharger le fichier «MAR16 Master Documentaire et Archives 2020-2021.pdf» (126.8 KB)
Comprendre les modalités de contrôle des connaissances : cliquez ici
Condition d'accès
La capacité d'accueil du master est de 15 places. Cette capacité comprend les recrutements des candidats sur titres français et étrangers ainsi que les étudiants sous "convention césure" qui réintègrent la formation .
Utilisation des données personnelles dans le cadre d’une candidature pour cette formation : pour en savoir plus
En master 1 :
Licences conseillées :
- licence mention arts du spectacle, parcours cinéma et audiovisuel
- licence en études cinématographiques et audiovisuelles
- ou diplôme français ou étranger (bac+3) admis en dispense
Autres titres :
- diplôme français certifié par l’État et publié au Journal officiel (niveau 6 selon la nomenclature des diplômes par niveau ou niveau II)
- diplôme étranger correspondant à un niveau bac + 3 minimum
- pour les formations non sanctionnées par un diplôme d’État (Diplôme d'Université, DUETI, Diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur non reconnu par l’État...), une demande de validation des études supérieures (VES) est à effectuer en parallèle à la demande d'admission APOFLUX.
Licences professionnelles :
Conformément aux dispositions de l'article 1 de l'arrêté du 17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, "la licence professionnelle est conçue dans un objectif d'insertion professionnelle." Ainsi, les titulaires d'une licence professionnelle peuvent postuler pour une admission en master . Toutefois ils sont informés que les dossiers des titulaires d'une licence générale sont examinés en priorité.
Modalités de recrutement : dossier + entretien (Covid-19 : ENTRETIEN SUPPRIME pour raison sanitaire)
Les éléments constitutifs du dossier permettront :
- d'apprécier la nature et la cohérence du cursus antérieur du candidat au regard du master visé ainsi que les compétences acquises et les résultats obtenus ;
- d'exposer le projet professionnel et la motivation du candidat (le détail des pièces à fournir sera précisé dans le dossier).
En master 2 :
Sont admis à s'inscrire de droit :
Les étudiants de Bordeaux Montaigne, admis au M1, qui passent en année supérieure, l'année en cours, dans le même master et le même parcours.
Pour les redoublants, autorisation à demander à l'UFR.
se réinscrire
Pour les autres cas : dossier + entretien (Covid-19 : ENTRETIEN SUPPRIME pour raison sanitaire)
- Etudiants titulaires d'un master 1 en études cinématographiques et audiovisuelles
- ou étudiants titulaires d'un diplôme français ou étranger (bac+4) admis en dispense
Comment constituer un dossier de candidature en M1 ou M2 ?
- Étudiants titulaires de diplômes français :
dossier Apoflux à télécharger : du 28 avril au 21 mai 2021

- Étudiants titulaires de diplômes étrangers :
dates et procédures spécifiques en savoir +
Pré-requis
DELF B2 demandé pour les étudiants non francophones
Savoir-faire et compétences
Evénements et activités récurrentes
Participations des promotions de M1 et M2 :
- Festival Les Escales documentaires – La Rochelle.
- FIPADOC de Biarritz (rencontres-projections interuniversitaires, session de pitch d’un premier film en partenariat)
- Festival international du film d’Histoire de Pessac (réalisation de documentaires sonores, rencontres avec des documentaristes)
- Festival international du film indépendant de Bordeaux (projections, rencontres professionnelles)
- Festival de cinéma documentaire Les Passagers du réel (Bordeaux, rencontre avec des cinéastes)
- Master class annuelles : préparation, animation, compte-rendus. Invités précédents : Richard Dindo, Patricio Guzman, Henri-François Imbert, Yves Jeuland, Arnaud des Pallières, Christian Rouaud, Hubert Sauper, Stefano Savona, Andrei Ujica)
Projection des films de fin d’études : cinémas Jean-Eustache (Pessac) et Utopia (Bordeaux)
Partenariat et réseau professionnel
- Agence ALCA (Région Nouvelle Aquitaine).
- France 3 NoA
- TV7 Bordeaux
- Ina Pyrénées/Paris
- Festival international du film indépendant de Bordeaux
- Festival international du film d’Histoire de Pessac
- FIPADOC (Biarritz)
- Festival Les Passagers du réel (Bordeaux)
- Les Escales documentaires (La Rochelle)
- Cinéma Utopia
- Cinéma Jean-Eustache
- Association La Mémoire de Bordeaux Métropole.
Parcours professionnels
- Stage(s) obligatoire(s) chaque année (2 mois minimum)
- Participation à un dispositif d’accompagnement et de soutien d’un premier film professionnel en région Nouvelle Aquitaine, à l’issue de la formation (partenariat ALCA/FIPADOC).