Date : mercredi 5 décembre
Lieu : Musée des arts décoratifs et du design - salle des conférences -
39 rue Bouffard - Bordeaux
Organisatrices et intervenantes :
Résumé du projet :
Ce projet est une vaste réflexion sur les objets qui partagent des marques identitaires propres aux art et cultures chinoises dans le contexte moghol à la cour d’Akbar (1556-1605) et safavide (1501-1722), à une époque où la production d’objets connaissait une expansion remarquable. La chinoiserie dans l’art Iranien et l’art d’Asie centrale se manifeste quant à elle grâce à la Route de la Soie à l’époque Saljoukides (1037-1194). Néanmoins le changement majeur dans l’art et la culture matérielle iranienne est effectué à l’époque ilkhânide (1256-1335) juste après l’arrivée des mongols en Iran. A cette époque le Proche-Orient musulman a été fortement influencé par la chinoiserie notamment via les artistes chinoises qui ont été invités au cours des Ilkhans.
Description du programme de travail proposé :
Le projet, sous forme d’une table ronde, se concentre sur la chinoiserie et a pour objectif de montrer comment les phénomènes d’acculturations chinoises se manifestent dans l’art d’Asie centrale et l’Iran du XVIe siècle. Le projet s'intéressa donc plus spécifiquement à la culture matérielle, en étudiant les résultats d’explorations et les collections accessibles en Europe. Les phénomènes identitaires, mais aussi d’acculturation de cette époque, seront donc étudiés au travers une série d’artefacts utilisés dans la culture matérielle, y compris les objets en métaux, céramiques, les vêtements, les bijoux et même l’architecture. Ce projet présente en collaboration avec le musée des arts décoratifs de Bordeaux en décembre 2018 pour les historiens de l’art des intérêts nombreux à plus d’un titre car l’objet de la recherche porte sur un domaine encore mal connu de la recherche.