Inscriptions aux formations :
- Doctorants et masterants ici
- Personnes externes ici
organisé par Patrice Brun
mercredi 9 décembre 2020, de 9h à 17h, en salle MLR001
Affiche Programme
La question des relations entre la mémoire et l’Histoire est entrée il y a peu dans l’élargissement du questionnement historique. Qu’est-ce que la mémoire ? Comment s’appuyer sur la mémoire pour faire l’Histoire ? En quoi la mémoire est-elle une aide précieuse pour l’écriture de l’histoire et en quoi est-elle une alliée compliquée pour l’histoire en ce sens qu’elle se transforme au fil du temps et qu’elle transforme donc l’approche des événements ?
Ces questions, largement initiés par les travaux de Paul Ricœur, font partie de ce que l’on appelle traditionnellement « l’allongement du questionnaire historique » et elles permettent de s’interroger sur la « fabrique de l’histoire ». Dans le cadre de la formation de l’ED, on a pensé à une journée d’étude rassemblant des chercheurs d’horizons très divers (spécialistes médicaux de la mémoire, littéraires, historiens, civilisationnistes) qui échangeront sur des aspects de leur recherche.
Qu’est-ce que la mémoire et comment, d’un point de vue physiologique, fonctionne-t-elle ? En miroir, qu’est-ce que l’oubli ? L’une en effet ne peut se comprendre sans l’autre. C’est la raison pour laquelle Jean-Marc Orgogozo définira en premier ces indispensables aspects.
L’empan chronologique de cette journée d’étude sera très large, depuis l’Antiquité jusqu’à la période (très) contemporaine. Yves Lafont, professeur d’histoire ancienne à l’université de Poitiers envisage de faire une communication sur les formes de réactivations artificielles de la mémoire dans la cité de Sparte : comment, sous l’Empire romain, plusieurs siècles après la grande période de l’histoire de la cité, faut-il concevoir le retour (par l’anthroponymie, les institutions, les pratiques quotidiennes)à un passé largement fantasmé ? L’intérêt de ce retour à l’Antiquité permet de montrer les fondements de l’utilisation de la mémoire.
Toutefois, il est clair dans notre esprit, que la période contemporaine, par le poids documentaire et l’impact sociétal qui sont les siens, doit être au cœur du sujet de cette journée d’étude et de rencontre pluridisciplinaire. Jean-Paul Engelibert, professeur de littérature évoquera le sujet de la mémoire dans l’œuvre de Claude Simon et de "sa" mémoire de 1940 (dans La Route des Flandres et L'Acacia) et de la guerre d'Espagne (dans Les Géorgiques et L'Acacia). Nicolas Patin analysera la volonté de réactivation permanente de la mémoire par le biais des commémorations. Manon Bienvenu (doctorante) montrera comment, dans l’enseignement de l’Allemagne nazie, on cherche à créer une mémoire commune à la jeunesse. Dominique Trimbur, responsable scientifique du Mémorial de la Shoah à Paris, rappellera les conditions de la fondation de cette institution, son mode de fonctionnement et son rôle dans une « mémoire historique » de la Shoah. Enfin, Hélène Camarade focalisera son analyse sur la mémoire de la RDA dans l’Allemagne d’aujourd’hui au travers en particulier du terme d’« Ostalgie » mais aussi d’une filmographie récente.
Cette journée d’étude, co-financée par l’ED et par l’IUF entre certes dans mes préoccupations personnelles actuelles (je prépare un ouvrage sur l’utilisation dévoyée d’une pseudo-mémoire de l’Antiquité dans la Grèce actuelle), mais elle a surtout vocation a faire échanger des chercheurs aux profils et parcours de recherche différents. Ce n’est, me semble-t-il, pas le moindre attrait de ce programme, susceptible d’intéresser tous les doctorants qui sont intéressés par l’idée et le principe de transdisciplinarité.
organisé par Violaine Giacomotto-Charra
jeudi 10 décembre 2020, de 9h à 17h, en salle MLR001
Attention !!! séminaire reporté
L’équipe de projet « Hybridations savantes » a placé au centre de ses recherches la réflexion sur des objets complexes et transversaux mobilisant des approches disciplinaires et méthodologiques variées. Pour participer à l’interrogation collective qu’a pu susciter l’épidémie de Covid que l’ensemble de notre communauté a traversée, elle propose de réfléchir à la manière de transformer une épidémie en objet d’étude pour les sciences humaines : si on pense immédiatement qu’une épidémie est un objet de recherches naturel pour les médecins et les biologistes, ou, dans une perspective diachronique, pour les historiens, on pense moins que l’on peut aussi considérer le phénomène épidémique comme relevant de la littérature, de la rhétorique, de l’étude des représentations ou même de la production de modèles. Fait biologique et médical, une épidémie se change également en source de peurs irrationnelles et de croyance, en enjeu de communication, en objet littéraire ou artistique…
Cette journée de Séminaire Interdoctoral propose de faire intervenir des chercheurs de disciplines variées ayant travaillé sur les épidémies de la Renaissance, qui présenteront leurs travaux et leurs méthodes, afin de mettre en lumière la façon dont on peut faire de l’épidémie un objet d’étude en soi, mais aussi un thème particulièrement éclairant pour l’histoire sociale, l’histoire urbaine, l’histoire des représentations ou la littérature. La période de la Renaissance se prête particulièrement bien à une analyse du phénomène, qui permet de le saisir sous tous les angles imaginables, mais dans un temps donné cohérent. Comme on le sait en effet, l’Europe de la Renaissance reste d’une part marquée par de violentes épidémies de peste, qui suscite toute une production médicale à laquelle l’imprimerie donne une ampleur nouvelle, et par ailleurs affronte un mal nouveau, la siphyllis. Dans les deux cas, on ne sait ni expliquer, ni guérir la maladie. L’ensemble suscite des mouvements de paniques (on se souvient que déjà, le Décaméron de Boccace s’ouvre sur le tableau effrayant de l’épidémie de peste frappant Florence et la fuite des riches à la campagne, qui, pensant se protéger, emporte avec eux la maladie) et des rumeurs, voire des théories conspirationnistes souvent dangereuses (comme l’accusation faite à certaines communautés de propager la maladie) mais aussi une réflexion des autorités, médicales ou politiques, sur la manière de réagir : comment protéger les villes ? comment tenter de soigner malgré tout ces maladies ? Comment parler à la population d’une maladie dont on ne sait rien et qu’on ne sait pas guérir ? Pourquoi d’ailleurs dans ce cas continuer à écrire sur le sujet ? Toutes ces questions, qui restent d’actualités, ont été posées à la Renaissance face aux doubles ravages de la peste et de la syphillis.
Pour étudier le phénomène sous ses différentes facettes, la journée réunira chercheurs confirmés et jeune chercheurs :
- On examinera l’approche médicale, avec Jacqueline Vons, MCF HDR (Université de Tours), historienne de la médecine et traductrice de la Siphyllis de Girolamo Fracastor, poème médical consacré à la maladie nouvelle, et Violaine Giacomotto-Charra, PR (UBM) qui travaille sur les régimes de santé et les préconisations hygiéniques. Comment les médecins réagissent-ils et écrivent-ils en réaction à des épidémies, nouvelles ou anciennes, face auxquelles ils sont démunis ? Comment décrivent-ils la maladie ? Quelles préconisations donnent-ils ? Comment entrer dans les textes médicaux liés aux épidémies ?
- Nathalie Szczech, MCF en histoire Moderne (UBM), présentera le cas des « engraisseurs de peste » accusés de propager la maladie à Genève : confrontée à l’épidémie de peste en 1545, la population panique, et, développant une théorie du complot, s’en prend au directeur de l’hôpital, au barbier, à l’aumônier… Les archives des procès permettent d’étudier cet épisode.
- Véronique Montagne, MCF HDR (Université de Nice) a tout récemment publié un ouvrage intitulé Médecine et rhétorique à la Renaissance. Le cas du traité de peste en langue vernaculaire, où elle étudie en particulier les stratégies de communication des médecins, qui continuent d’écrire alors qu’ils n’ont rien de nouveau à dire, mais doivent rassurer la population et construire un discours cohérent sur une maladie qu’ils ne savent ni expliquer, ni soigner.
- Jérôme Laubner, doctorant (Universités de Bâle et de Paris Sorbonne), présentera ses travaux de thèse sur « Vénus malade : représentations de la vérole et des vérolés dans les discours littéraires et médicaux en France (1495-1630) », montrant comment la maladie est aussi devenue un enjeu littéraire crucial.
- Florence Buttay (MCF HDR, UBM) réfléchira enfin sur la nature même du phénomène épidémique quand il se déplace, en étudiant la « contagion des signes » à travers le phénomène des apparitions de croix sur les corps et les chemises au XVIe siècle » : il s’agit d’étudier des apparitions de croix et autres signes se développant sur le modèle de l'épidémie et donnant lieu aux mêmes types de description et d’interprétation.
Intervention des doctorants de l’établissement : Céline Méot : travailler en thèse sur un objet interdisciplinaire, le Songe de Polyphile et les savoirs médicaux. Bilan méthodologique de la journée.
organisé par Cédric Brun, Estelle Dumas-Mallet et Stevens Christopher
vendredi 22 janvier 2021, de 9h à 17h, en salle MLR001
Affiche Programme
La crise pandémique de Covid 19 qui a frappé le monde à partir du début de l’année 2020 a mis en évidence de nombreuses fragilités de nos sociétés postindustrielles (sociales, économiques, politiques, juridiques). Elle a également exacerbé les tensions qui préexistaient entre la prise de décision publique (politique, économique, sanitaire) et les données scientifiques sur lesquelles ces décisions s’appuient. Plus encore, les réactions du public à des annonces de percées thérapeutiques faiblement fondées – et les controverses qui s’en sont suivies— ont mis en évidence certaines représentations et attentes à l’égard des sciences (en particulier médicales) qui entrent en conflit avec les attendus épistémologiques qui président à la production des connaissances scientifiques. Que l’on pense à la controverse autour de l’Hydroxychloroquine et des essais cliniques qui l’ont déclenchée, ou au scandale provoqué par la publication rétractée dans la revue médicale The Lancet d’une étude observationnelle (dont les données n’ont pas pu être produites ou rassemblées par la société Surgisphere qui les a livrées aux auteurs de l’étude), que l’on évoque les tensions entre les recommandations du Conseil Scientifique Covid 19 et les décisions du gouvernement, jamais les liens entre sciences et société n’ont été aussi visiblement exposés que durant cette période. Dans ce séminaire doctoral, nous souhaitons nous appuyer sur cet épisode récent que chacun.e d’entre nous a vécu avec une certaine intensité pour questionner les enjeux épistémologiques, éthiques et politiques des liens entre sciences et société.
Le séminaire sera structuré autour de trois moments clefs.
1) Une présentation des spécificités épistémologiques et politiques des essais cliniques thérapeutiques et des politiques de santé publiques en situation de crise épidémique qui permettra d’identifier, dans ces circonstances, la nécessité pour le pouvoir politique de s’appuyer sur des données et des méthodologies scientifiques. Ce point engagera un ensemble de rappels d’épistémologie générale des sciences et quelques éléments plus spécifique d’épistémologie des sciences médicale. Nous aborderons également certains enjeux épistémologiques des procédures de publication de la recherche scientifique (Christopher Stevens) et leurs effets sur la solidité des résultats publiées.
2) Cela nous conduira à montrer que la temporalité de l’action politique et sanitaire est distincte de la temporalité de la recherche scientifique, ce qui détermine un hiatus entre connaissances scientifiques et action politique et sanitaire qui ne se résume pas au seul contexte d’incertitude dans lequel la décision d’agir est prise. Les enjeux éthiques et politiques seront alors présentés en lien avec les conditions épistémiques de production des savoirs scientifiques et de réception de ces savoirs par les politiques.
3) Nous reviendrons alors sur les spécificités de la communication scientifique et ses enjeux idéologiques qui se sont révélés, durant la crise, au cœur de la dynamique des controverses qui l’ont accompagnée. Estelle Dumas-Mallet présentera notamment ses travaux récents sur les dynamiques complexes qui régissent les relations entre scientifiques et médias qu’elles soient médiées par les revues scientifiques ou non.
- Ce séminaire sera animé par un doctorant en philosophie, Christopher Stevens (également doctorant en neurosciences), une post-doctorante en sciences de l’information et de la communication scientifique, Estelle Dumas-Mallet (Institut des Maladies Neurodégénératives, CNRS, Bordeaux) et Cédric Brun (Maître de conférences en philosophie des sciences), porteur du séminaire.
- Ce séminaire interdisciplinaire doctoral vise deux objectifs complémentaires : renforcer la culture scientifique des doctorant.e.s de l’ED Montaigne Humanités (y compris dans les domaines des sciences biomédicales) et interroger, ensemble, les cadres et les dynamiques d’interaction entre sciences et société dans lesquels, en tant que jeunes chercheur.se.s, iels sont amené.e.s à insérer leurs activités de recherche.
organisé par Mariella Causa, Laurence Labrune et Florence Pellegrini
jeudi 25 mars, de 9h à 17h, en salle MLR001
Affiche et programme
Le thème commun de ce séminaire interdisciplinaire, qui ressemblera enseignants-chercheurs, doctorants et étudiants de Master, est la construction des corpus (écrits et oraux) en sciences humaines, notamment en linguistique, didactique des langues, littérature, études culturelles et leur traitement par le chercheur. En effet, avant la collecte et la sélection de ce qui constitue le matériau empirique sur lequel portera la recherche, et qui formera le « corpus » du chercheur, il est capital de réfléchir aux méthodes et aux critères de choix de ces données, en fonction de la problématique. Comment s’opère l’identification des observables ? Quelle est la place et le rôle joué par les méthodes d’investigation ? Quelle approche choisir pour l’analyse? Voici quelques unes des questions qui vont se poser. En fonction de sa problématique, le doctorant va donc devoir opérer des choix qui doivent être explicites et mûrement réfléchis car ils détermineront dans une large mesure l’orientation de la recherche et ses résultats. Car contrairement à ce que pourrait laisser penser le terme « données », les « données » ne sont pas « données », mais construites, et cette construction nécessite une réflexion épistémologique et méthodologique consciente et approfondie.
Que ce soit une approche à visée plutôt didactique, sociale, ou encore épistémologique, cinq principes semblent incontournables dans la récolte de données et la construction de corpus dans les disciplines représentées, à savoir : fiabilité, faisabilité, cohérence, représentativité et reproductibilité. Ce sont ces cinq principes qui constitueront le fil rouge de ce séminaire interdisciplinaire.
L’objectif de ce séminaire est ainsi de présenter un certain nombre d’entrées théoriques et méthodologiques qui pourront aider les jeunes chercheurs à confronter leurs propres interrogations en matière de données avec celles de chercheurs confirmés. Pour faciliter l’échange, il se déroulera dans un format mixte qui alternera conférences plénières et tables rondes animées par les doctorants.
organisé par Jean Casenave
mardi 13 avril, de 9h30 à 17h30, en salle MLR001
9h30 > Ouverture de la session 2021 par le Vice-Président à la Recherche de l’Université Bordeaux Montaigne) et la Directrice de l’Institut Etxepare
9h45-10h45 > Conférence inaugurale par Maitane Ostolaza (Université de Nantes)
De la nature à la nation. Paysage et territorialité dans le Pays basque contemporain (1850-1930)
Pause
11h-12h30 > « L’invention » des lieux communs et du paysage en Pays basque (1850-1930)
Benjamin Duinat (Agrégé d’Histoire, ATER Universitéde Poitiers)
Autour de « la ligne divisoire ». Réflexions sur l’espace frontalier du Pays Basque (1780-1920)
Jean Casenave (Université Bordeaux Montaigne)
Le Pays basque, objet littéraire (1850-1930)
Sabine Cazenave (Conservatrice du Musée basque et de l’histoire de Bayonne)
L’invention du paysage basque par les peintres
14h-14h45 > Comment renouveler la recherche sur la société basque du XIXe siècle ? Organisation sociale et marginalité
Peio Etcheverry (Professeur d’Histoire dans le Second degré et doctorant)
Zer dio isiltzen de na, isiltzen denean… Analyser la société basque à partir de l’étude de ses marges
Avec la participation de Xabier Itçaina (IEP Bordeaux, Université de Bordeaux) et de Christophe Lastécouères (Université Bordeaux Montaigne), directeurs de thèse
15h-17h > Table ronde> Christophe Lastécouères (Université Bordeaux Montaigne), Frédéric Boutoulle (Université Bordeaux Montaigne), Xabier Itçaina (IEP Bordeaux, Université de Bordeaux), Maitane Ostolaza (Université de Nantes)
Thème du débat :
Comment renouveler l’historiographie du Pays basque ?
organisé par Trevor Harris
Mercredi 21 avril 2021, de 9h30 à 17h, en salle MLR001
Le concept d’« empire », ainsi que l’influence des empires et de l’impérialisme notamment sur l’essor du continent européen, sont des questions qi se trouvent au centre de la réflexion en sciences humaines depuis plusieurs décennies. L’expansion impériale a, pendant plusieurs siècles, structuré les appareils d’état européens et le rapport au monde des nations-métropoles : l’histoire politique, l’évolution constitutionnelle et la construction même du savoir européen, sont intimement liées à ce processus.
Depuis 1945, environ, la décolonisation et puis la mondialisation ont radicalement révisé les modèles imposés par l’hégémonie européenne : à travers de nouveaux rapports économiques, des replis identitaires dans les anciennes puissances impériales, et jusqu’à la radicale remise en cause des modèles européens de la connaissance. Au cœur de ces grandes mutations se situe, en permanence, le concept « empire » et la permanence de la problématique opposant le pouvoir et le savoir.
Par ailleurs, au cours du XXe siècle, ces mêmes pays européens sont passés du statut de pays d’émigration à celui de pays d’immigration. En Europe, comme au plan mondial, les flux migratoires en constante augmentation posent le problème de l’intégration des migrants, mais également celui de l’identité/ des identités : un problème présent dans quasiment tous les débats de l’opinion publique internationale.
Le Royaume-Uni fait pour ainsi dire figure de pionnière, passant par chaucun de ces stades – expansion impériale, décolonisation, profonde mutation sociétale à la suite d’une migraton massive – avant ses principaux concurrents internationaux. La fin de l’empire, la décolonisation et l’adhésion tardive et toujours contestée au projet européen sont autant de manifestations pour certains d’un « déclin » national qu’il conviendrait d’enrayer.
En proposant une interrogation qui se veut à la fois historique et conceptuelle, ce séminaire se donne pour objectif de faire dialoguer trois épisodes de l’histoire britannique et plusieurs approches historiographiques différentes qui ont tenté d’en rendre compte. Le principal objectif est de démontrer la pertinence – pour les doctorants, quelle que soit leur discipline – de l’objet « empire », et d’une lecture plurielle de ses caractéristiques.