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Invité : Bernard Banoun
Organisatrices : Poulin Isabelle, Béghain Véronique, De Dampierre-Noiray Eve
Date : mardi 3 décembre 2019
Horaire : 15h30 - 17h30
Lieu : MLR001
Une table ronde, réunissant deux co-éditeurs (Bernard Banoun et Isabelle Poulin) et plusieurs contributeurs (Véronique Béghain, Ève de Dampierre-Noiray, Sandro Landi, Clément Rossignol-Puech) du livre Histoire des traductions en langue française. XXe siècle (Verdier, 2019), fera entendre la réalité concrète et les enjeux scientifiques spécifiques d’une recherche menée collectivement et impliquant des chercheurs de disciplines différentes ayant en commun de travailler avec des textes traduits.
Il s’agira d’éclairer l’horizon plurilingue de la recherche (en arts, en lettres, en sciences humaines et sociales, en sciences dites « dures) et le rôle joué par la traduction dans son élaboration et sa diffusion.
Cette rencontre est conçue comme le point de départ d’un atelier (5 séances, au second semestre) qui proposera des exemples concrets de pensées et pratiques de la traduction dans des champs variés de la recherche.
Invité : Massimo Leone
Organisatrice : Anne Beyaert-Geslin
Date : mercredi 4 mars 2020
Horaire : 14h - 16h
Lieu : MLR001
La conférence portera sur les tensions qui intéressent le visage en tant qu’interface-clef dans les procès d’interrelation. D’une part, on examinera les discours contemporains essayant attribuer une dignité à des entités non-humaines, tels que les animaux ou même la planète, en les en-visageant comme munies d’une face ; d’autre part, l'on s’enquerra des tendances inverses visant à dévaloriser l’humanité autrui par un procédé symétrique
d’e-ffacement du visage
Bio-biblio de Massimo Leone :
Massimo Leone est Professeur (Full Professor) de sémiotique au Department de philosophie et de sciences de l’éducation de l’université de Turin, Italie et professeur de sémiotique à temps partiel au département de langue et littérature chinoises à l’université de Shanghai, Chine ; Vice-président pour la recherche du département de philosophie et de sciences de l’éducation à l’université de Turin.
Il est également Rédacteur en chef de la revue Lexia (SCOPUS).
Invitée : Frédérique Berthet
Organisateurs : Clément Puget et Marguerite Vappereau
Modératrice : Amélie Bussy, membre associé du laboratoire CLARE-Artes
Date : jeudi 2 avril 2020
Horaire : 13h30 - 15h30
Lieu : MLR001
Frédérique Berthet est Maître de conférences à l’université Paris Diderot, enseignante-chercheuse en Histoire du cinéma et membre de la Commission de recherche historique de la Cinémathèque française. Auteure de plusieurs ouvrages, elle a notamment écrit De Warhol à Wenders, une vie de cinéma : souvenirs de Pascale Dauman (Ramsay, 2008) et dirigé (avec Marc Vernet) L’Humain de l’archive (Paris Diderot, 2011) afin de déplacer le regard de l’objet-archive au sujet de l’archive. Sous-titré « Qui trouve-t-on dans les archives », l’ouvrage porte tout autant sur les producteurs des archives, que sur les agents de l’histoire dont rendent compte les documents mis en archive. Après une formation en Lettres, Histoire et Sciences politiques (à Bordeaux), Frédérique Berthet s’est consacrée au cinéma en soutenant un doctorat à l’université de la Sorbonne Nouvelle dans lequel elle a réalisé l’inventaire des archives du producteur Anatole Dauman auprès de l’Institut Lumière à Lyon. Elle a également écrit sur la production, l’indépendance, l’écoute des « vies minuscules » et des « femmes silencieuses », les petites variations de Víctor Erice et les bouleversements du temps par l’histoire filmée. Coresponsable du Master « DEMC – Documentaire et écritures des mondes contemporains » de l’université Paris Diderot, son dernier ouvrage s’intitule La Voix manquante » (prix du livre de cinéma 2018 du CNC). Rompant avec les conventions habituelles des travaux universitaires, Frédérique Berthet y offre une histoire rapprochée du film d’ethnographie parisienne Chronique d’un été (Morin, Rouch, 1960) pour comprendre en quoi un entretien filmé – celui de Marceline Loridan – à la période du cinéma vérité peut faire violence ou au contraire respecter les mots prononcés par celui/celle qui est filmé-e.
Interrogeant les traces, recherchant les voix absentes des corps visibles, les discours en creux des témoins disparus, Frédérique Berthet n’a de cesse de parcourir l’archive pour y percevoir ce qu’elle déplie du temps au gré des œuvres. Evoquant sa « trajectoire » d’enseignante-chercheuse, Frédérique Berthet reviendra sur sa pratique, entre recherche scientifique, expérience de cinéma et réflexion sur le devenir des images, à travers une analyse de sa démarche d’auteure et de chercheuse dans La Voix manquante.