Témoignages - Université Bordeaux Montaigne

Témoignages

photographie de Mélanie
Mélanie
Qu’est-ce qu’une thèse ? Avant de s’y lancer l’idée en est floue, et l’aspect titanesque de la tâche à accomplir constitue parfois la seule certitude que l’on en a. Mon intégration dans l’E.D. m’a, ainsi, offert une première chose importante : le dialogue avec des aînés –doctorants plus avancés, jeunes docteurs, Professeurs-. Pouvoir échanger sur les aspects scientifiques de la thèse, mais aussi sur la dimension humaine et psychologique qu’elle implique m’ont été très précieux. Au-delà, je dois reconnaître honnêtement que ma thèse ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui (je suis en cours de rédaction) sans les rencontres au sein de l’E.D. Mon objet, mon approche scientifique et méthodologique auraient été radicalement différents. Ils se sont enrichis grâce aux séminaires, aux ateliers de lecture, au Groupe Interdisciplinaire de Doctorants… Ces rencontres, de par l’interdisciplinarité qui les caractérise, ouvrent de nouvelles perspectives et de nouvelles interrogations sur notre propre objet de recherche. L’apparente « naïveté » d’une question d’un doctorant d’une autre discipline qui jette un regard nouveau sur notre travail, le « droit à l’impertinence » qui est une des convictions de l’E.D. (afin de permettre, précisément, la libre critique, constructive) sont autant de moyens indispensables à l’élaboration d’un travail de thèse. (Par ailleurs, l’ED propose un certain nombre de formations techniques que j’ai pu suivre pour mener à bien la rédaction).

Mélanie Sadler
Doctorante en études ibériques
et ibéro-américaines

Avec la nébuleuse des séminaires et le noyau de la revue Essais, l’École Doctorale a travaillé à se constituer en espace d’un dialogue à plusieurs centres où chacun est libre de naviguer dans un esprit amical d’enquête et d’expériences. La recherche y réunit, chose rare, débutants et confirmés. La culture du débat d’idées, selon laquelle ferrailler âprement lors de tables rondes n’empêche pas, bien au contraire, de sympathiser hors d’elles, porte haut l’exigence d’un regard humaniste, nuancé et pluriel, tourné vers le monde, bien loin de toute clôture sur elle-même de l’université. Deux exercices entre tous m’ont semblé formateurs, la recension d’ouvrages et l’atelier de lecture, lieu d’une féconde indisciplinarité : combien de fois l’apparent détour d’un texte commun, que tous les participants s’étaient efforcés de lire depuis leur point de vue (qu’ils explicitaient ipso facto aux autres), s’est-il avéré un accès direct aux pistes les plus personnelles ?

Bertrand Guest
Docteur 2014 en Littérature Générale et Comparée


Mathilde
Je trouve les formations scientifiques proposées par l’école doctorale "Montaigne Humanités" très riches et stimulantes, non seulement pour mes propres travaux de recherche, mais aussi et plus largement pour encourager la réflexion, offrir des exemples de pensées, de parcours et une culture scientifique plus large. La richesse de ces formations est d’autant plus grande que celles-ci sont véritablement ouvertes à la dimension internationale, notamment grâce à la venue régulière de doctorants et de chercheurs étrangers. En plus du travail de thèse, l’école Montaigne-Humanités offre également la possibilité de se préparer concrètement et efficacement à son avenir professionnel par le biais de formations, mais aussi d’organisations par les doctorants de séminaires, d’ateliers de lecture et de tables rondes, qui rendent le projet de recherche des doctorants vivant et favorisent les rencontres et l’échange. Mon travail au sein du comité de rédaction de la revue de l’école doctorale Essais est également stimulant pour ma réflexion et ma pratique de la recherche et j’apprécie le travail d’équipe qu’il engendre.

Mathilde Lerenard
Doctorante en études germaniques.


François
L’interdisciplinarité qui caractérise l’École Doctorale Montaigne Humanités permet de revoir et d’enrichir en permanence les principes méthodologiques et théoriques propres à l’histoire de l’art. Les séminaires, mais surtout la revue Essais génèrent – à mon sens – une dynamique de groupe dont bénéficie chacun d’entre nous. Sur un plan plus personnel, ce sont les Horizons de la recherche qui ont profondément marqué mon travail l’année passée. C’est dans ce cadre que j’ai pu questionner directement un critique d’art et conservateur de musée dont le travail inspire et motive mes recherches. L’ensemble de ces bénéfices contribue, de manière structurante et solide, au bon déroulement de ma thèse. 

François Trahais
Doctorant en histoire de l’art


Hélène
La thèse est un travail nécessitant la solitude d’une concentration essentielle à la qualité des propos qu’elle engage. Doit-elle néanmoins consister en une activité absolument solitaire ? Je suis persuadée du contraire, un discours dénué de dialogues me paraissant contredire radicalement la représentation de la recherche qui est la mienne.
Ces dialogues constituent précisément ce que propose l’école Doctorale Montaigne-Humanités.
A la faveur de l’offre scientifique qu’elle met en place, marquée par une grande ouverture d’esprit, il nous est possible de discuter, de disputer et de nous disputer, parfois, dans le cadre d’initiatives riches et variées (dont plusieurs émanent des doctorants eux-mêmes), favorisant de fructueuses rencontres - notamment au sein de la revue des Essais -, mais contribuant également à l’intégration du chercheur en puissance.
N’est-ce pas alors l’autonomie que promeut pleinement l’école doctorale ? Celle d’un doctorant réalisant un travail de qualité, certes solitaire, mais solidaire, en vue d’une plus grande solidité.

Hélène Crombet
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication.


Anne-Laure
Mon intégration dans l’E.D. Montaigne Humanités joue, au point de vue intellectuel et amical, un rôle clef dans ma vie de doctorante. J’ai été accueillie par une dynamique de groupe incroyablement féconde et solidaire, fédérée par la direction de l’ED, puis j’ai eu la chance de m’y impliquer à mon tour. Une équipe de doctorants toujours ouverte et renouvelée anime des évènements scientifiques, des séminaires, et surtout la revue interdisciplinaire Essais, que nous avons montée ensemble. Tout cela, ce sont à la fois des échanges qui nourrissent le travail de thèse en lui-même ; des opportunités uniques, très formatrices, de participer à l’organisation de la recherche ; et la rencontre d’amis extraordinaires.

Anne-Laure Rebreyend
Doctorante en études ibériques et ibéro-américaines


Sandra
 Après un Master Pro Communication Jeunesse à Bordeaux3, j'ai exercé le métier de chargée de communication. Les échanges tenus par les différents  publics que je rencontrais m'ont amené à me questionner d'avantage sur les interactions entre les NTIC et  devenir sujet. La découverte des représentations rattachées aux nouveaux outils du contemporain n'a fait qu'étayer ma curiosité. Au-delà de l’utilité de ces représentations normées dans le social, pourquoi, les sujets sont-ils de plus en plus nombreux à utiliser les réseaux sociaux pour exposer leur intimité? La thèse devenait le lieu essentiel pour réfléchir.
Sujet de thèse à la croisée de plusieurs disciplines, les ateliers de lecture proposés par l’ED, m’ont offert la possibilité de confronter ma problématique tout autant à des professeurs qu’à des doctorants de diverses disciplines. Les Initiatives Doctorantes – espace d’échanges et de débats indispensable pour  ne pas s’enfermer dans sa recherche – m’ont  apporté cette démarche essentielle du renouvellement du questionnement. C’est finalement le droit à « l’impertinence » dans ces espaces qui anime en nous cet esprit critique nécessaire au métier de chercheur.

Sandra Lemeilleur
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication.

La préparation d'une thèse est bien souvent un travail solitaire. Ces moments de solitude, nécessaires et profitables à l'écriture, à la formulation de toutes les questions qui jalonnent notre travail, ne sont pas pourtant l'élément essentiel ma vie de doctorant. Mon entrée à l’école doctorale, me permet de trouver différents espaces d'échanges et de parole qui nourrissent mes recherches par la richesse des formations proposées (Ateliers de Lectures, Conférences de professeurs invités, etc.), et les échanges intellectuels qui en découlent, (dans le cadre de la revue Essais, par exemple).
 Il s'agit d'un formidable espace d'échange et de communication interdisciplinaire qui repose également sur les relations amicales que l'on peut y nouer, à l'occasion de séminaires ou de groupes d'initiatives. L’école doctorale  contribue à faire de la préparation d'une thèse non seulement un travail de recherche de qualité mais surtout un plaisir à cultiver avec les apports des uns et des autres.

Aubin Gonzalez
Doctorant en études ibériques et ibéro-américaines.


Jeffrey
The production and defense of a doctoral dissertation is perhaps the most visible aspect of one’s doctoral studies, but this process is undertaken in a space that is anything but a vacuum. Exposure to new disciplines and new ideologies, the confrontation of methodologies, of positions, of perspectives, the construction of an intellectual and logistical support network, each of these play a role that while often seen as peripheral  are no less important.

The Doctoral College Montaigne-Humanités serves an exceptional role as a space dedicated to the full convergence of the elements involved doctoral studies. Rather than imposing a set structural model, the College provides concrete and stimulating options that allow doctoral students to develop their individual notions and methodologies within a collective framework that enriches personally as well as academically. The level of opportunity – whether being involved in the creation of an academic workshop or taking part in the birth of an academic review – and the level of support offered are truly exceptional, and probably unique due to the spirit of collegiality, the competency, and the passion shared by the members of the institution at different levels. I am amazed by what I have been able to participate in, contribute to, and accomplish in this environment during the three very short years leading up to my defense.

Jeffrey Swartwood
Docteur en études anglophones.


Timothée
Élu depuis 2011 au Conseil de l’École doctorale, j’ai pu apprécier, après une période de décantation de quelques mois nécessaire à l’instauration de rapports de confiance, les qualités d’ouverture et d’écoute de la direction et de l’administration qui ont su entendre les revendications des doctorants-es pour les traduire dans les actes : droits, financements, formations, intégration, nombreuses ont été les améliorations du quotidien des doctorants-es.
La politique volontariste de l’École doctorale en matière d’offre scientifique n’est par ailleurs pas étrangère à son rayonnement. Les doctorants-es trouvent dans les nombreux séminaires et ateliers autant d’occasions de fertilisation croisée au service de l’innovation scientifique, de l’audace intellectuelle et de rencontres riches qui parfois, par-delà les simples affinités, débouchent sur des amitiés durables.
La Journée des doctorants qui conclut chaque année universitaire est en outre une formidable opportunité pour les doctorants-es de communiquer devant un public fourni et de qualité. Elle participe fortement de la visibilité et de la mise en valeur des travaux des jeunes chercheurs de notre Université, au même titre que la revue Essais, lieu de création et de sociabilité intellectuelle, mise en œuvre par et pour les doctorants-es.
À titre plus personnel, j’ai trouvé dans l’École doctorale plus qu’une institution, un espace de circulation d’idées dans une sorte de noosphère où chacun peut capter de la substance pour enrichir sa propre pensée, un lieu d’épanouissement qui, bien sûr, n’exclut pas les conflits, les polémiques, les débats, mais favorise la coopération des cerveaux.
Bref, j’encourage chacun à s’inscrire à l’École doctorale Bordeaux-Montaigne pour y apporter autant qu’il en retirera et participer à sa vie, tant scientifique que politique, au bénéfice de tous et de chacun.

Timothée Duverger
Doctorant en histoire contemporaine

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