Le 18 février 2020
Mis à jour le 15 janvier 2020
Cette journée d’étude s’inscrit dans le prolongement de l’un des programmes de l’épreuve d’histoire de l’art de l’agrégation d’Arts plastiques portant, depuis la session 2019 et jusqu’en 2021, sur "l’intime dans l’art des années 1960 à nos jours". Mardi 18 février 2020, salle jean Borde de la MSHA.
Dans la culture occidentale, la chambre est un espace clos, généralement intégré à un ensemble de plus grandes dimensions (la maison, l’hôtel, la cité universitaire, l’hôpital…). Cet effet gigogne fait d’elle un lieu particulièrement lié à l’"intime", dont l’étymologie renvoie au superlatif d’interior : plus intérieur que l’intérieur.
Ce qui se passe dans la chambre serait à l’abri des regards et du monde dont le sujet semble s’extraire lorsqu’il se retire dans cette pièce. Depuis les années 1960, les artistes n’ont eu de cesse de jouer avec les a priori qu’engage une telle conception.
Ainsi, nous entendons questionner les formes, les dispositifs et les stratégies auxquels les arts ont recours pour faire écho à la dualité de l’intime. La chambre se voit, en effet, fréquemment représentée, déplacée, investie, déformée, recréée dans de multiples domaines artistiques et à travers une diversité de médiums dont la présente manifestation souhaite témoigner.
Organisation
Marie Escorne (marie.escorne @ u-bordeaux-montaigne.fr) (CLARE / ARTES)
Myriam Metayer (myriam.metayer @ u-bordeaux-montaigne.fr) (Centre François-Georges Pariset)