Du 26 mai 2020 au 30 septembre 2020
Mis à jour le 17 juin 2020
À l’automne 2019, l’unité mixte de service (UMS CNRS - Université Bordeaux Montaigne - université de Bordeaux) Archeovision a réalisé la numérisation de la plus grande étendue rupestre d'Éthiopie.
Lalibela est une cité monastique située en Éthiopie. Édifiée aux XIIe et XIIIe siècles par le roi Lalibela qui, selon la légende, aurait reçu la mission divine de construire dix églises dans une seule pierre. Le site se compose de onze églises taillées dans la roche. L'ensemble architectural est classé comme patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1978. Chaque année, environ 40 000 touristes se rendent à Lalibela pour visiter la cité monastique.
Lalibela est le plus grand et le plus complexe rupestre éthiopien, il est composé de plusieurs églises, de souterrains, de parties à ciel ouvert, de cours et de salles troglodytes.
Depuis 2008, une mission visant à l’étude, la préservation et la restauration du site a commencé à l’initiative du gouvernement éthiopien et du Centre Français des Études Éthiopiennes, sous la direction de Claire Bosc-Tiessé et Marie-Laure Derat. Une équipe pluridisciplinaire d’une cinquantaine de personnes s’est formée, se composant d’archéologues, de géologues, de restaurateurs, d’ingénieurs structures, d’architectes…
Le partenariat avec Archeovision a commencé il y a environ cinq ans. En octobre, l’UMS a usé de son savoir-faire dans le domaine des technologies 3D appliquées à l’archéologie du patrimoine, pour réaliser la tâche ardue de numériser tout le site en une vingtaine de jours. Pour ce faire, l’équipe en place a été fortement aidée par des guides et des habitants de la région pour orienter les nombreux touristes.
De plus, Lalibela étant un lieu sacré, certains espaces ne sont accessibles qu’aux religieux. De ce fait, l’équipe d’Archeovision a appris le maniement du matériel d’acquisition aux personnes locales autorisées.
Une fois le site numérisé, les données seront traitées pour produire des plans, des coupes, des élévations, ou des orthoimages avec une très grosse définition (une dizaine de milliers de pixels). Il sera aussi possible, si nécessaire, de réaliser des vidéos et peut-être une exposition qui utilisera les technologies 3D (hologramme, réalité virtuelle et augmentée...). Ces informations représentent des outils d’études et de médiation. Elles sont mises à disposition de tous les chercheurs de l'équipe.
Propos recueillis et article rédigé par Sophie Bouchet, direction de la communication de l'Université Bordeaux Montaigne.
Du 8 juillet 2019 au 30 septembre 2019
Depuis 1992, l’UMS (Unité Mixte de Service) Archeovision a développé année après année son utilisation des technologies 3D, jusqu’à devenir un acteur de référence dans ce domaine. L’Université Bordeaux Montaigne, qui héberge Archeovision au cœur de son site, en est l’une des partenaires privilégiées.
Du 4 mai 2020 au 4 décembre 2020
L'unité mixte de service (UMS) Archeovision accompagne le chantier de restauration de la cathédrale de Notre-Dame à Paris en proposant son expertise dans l'acquisition 3D.