Réseaux contestataires, réseaux contestés, des révoltés d’Ancien régime aux anarchistes - Université Bordeaux Montaigne

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Réseaux contestataires, réseaux contestés, des révoltés d’Ancien régime aux anarchistes

L’idée que le pouvoir est fondamentalement réticulaire, et qu’il ne suffit pas de s’attaquer aux institutions politiques centrales pour le remettre en cause, s’est répandue à partir de la fin du XIXe siècle dans le monde occidental, à mesure que État et économie se modernisaient.

Troisième séance du séminaire du CEMMC "Déstabiliser le pouvoir
(XVIIe-XXe siècle), vendredi 24 mars 2017 de 14h à 17h, salle Jean Borde de la MSHA.

Le développement des grands réseaux de transport, d’énergie et de télécommunications, a en effet conduit une frange des militants révolutionnaires à théoriser le sabotage.
Ce dernier reposait sur l’espoir que des actes isolés et limités puissent entraîner la paralysie du système économique et empêcher les dirigeants de gouverner le pays.

  • Comment cette idée a-t-elle progressivement émergé ?
  • En quoi la seconde phase de l'industrialisation a-t-elle engendré de nouvelles pratiques contestataires ?
  • Quels effets ont eu les différentes tentatives de s'attaquer aux grands réseaux techniques ?

Les intervenants

Gauthier Aubert (Université de Rennes 2) "Les révoltés de l'Ancien Régime, agents déstabilisateurs ?"
Constance Bantman (University of Surrey) "Réseaux anarchistes, sabotage et violence politique (1870-1914)"

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