Le 24 mars 2017
Mis à jour le 17 mars 2017
L’idée que le pouvoir est fondamentalement réticulaire, et qu’il ne suffit pas de s’attaquer aux institutions politiques centrales pour le remettre en cause, s’est répandue à partir de la fin du XIXe siècle dans le monde occidental, à mesure que État et économie se modernisaient.
Troisième séance du séminaire du CEMMC "Déstabiliser le pouvoir
(XVIIe-XXe siècle), vendredi 24 mars 2017 de 14h à 17h, salle Jean Borde de la MSHA.
Le développement des grands réseaux de transport, d’énergie et de télécommunications, a en effet conduit une frange des militants révolutionnaires à théoriser le sabotage.
Ce dernier reposait sur l’espoir que des actes isolés et limités puissent entraîner la paralysie du système économique et empêcher les dirigeants de gouverner le pays.
Gauthier Aubert (Université de Rennes 2) "Les révoltés de l'Ancien Régime, agents déstabilisateurs ?"
Constance Bantman (University of Surrey) "Réseaux anarchistes, sabotage et violence politique (1870-1914)"