Du 2 mars 2015 au 3 mars 2015
Mis à jour le 19 février 2015
Si l’époque contemporaine a vu les liens entre l’État et la religion dominante se relâcher, bien des trajectoires religieuses demeurent orientées par des logiques politiques.
La perte de crédibilité d’une église établie étroitement liée à l’État a disposé certains hommes et certaines femmes à se tourner vers une autre religion, jugée moins corrompue. D’autres ont retrouvé la foi perdue de leur enfance par rejet de la domination étrangère, ou par opposition aux politiques de laïcisation, ou encore par crainte de la subversion.
De nos jours, le refus d’une société jugée dominatrice et irrespectueuse de ses minorités conduit des citoyens à faire le choix d’une religion minoritaire, par solidarité. En somme, se convertir permet toujours d’appuyer des revendications, d’affirmer son adhésion à un milieu ou à une culture, ou au contraire de signifier son désaveu de l’ordre social.
Telle est la thématique que le colloque (organisé par le CEMMC) interrogera pour la période allant du XIXe siècle à nos jours.
Contacts et informations
Nicolas Champ (nicolas.champ @ u-bordeaux-montaigne.fr) et Jean-Pierre Moisset (jean-pierre.moisset @ u-bordeaux-montaigne.fr)