Du 27 mai 2015 au 29 mai 2015
Mis à jour le 27 février 2019
De tous les animaux, le singe est sans doute celui qui laisse le moins indifférent : sa ressemblance avec l’homme, sa capacité d’imitation, son agilité et les facéties qu’on lui attribue provoquent aisément le rire, et de là parfois le dédain ou le mépris. Les singes attirent et interrogent, questionnent l’homme tout en lui servant de repoussoir.
Mais qu’en était-il dans l’Europe XVIIe et XVIIIe siècles, à une époque où les singes servaient d’animaux de compagnie alors même que l’exploration du monde faisait découvrir de nouvelles espèces que la science ne savait trop où classer dans l’échelle des êtres ?
La première journée, qui se tiendra dans les salons Albert Mollat, permettra un éclairage scientifique transversal sur la fascination exercée par le singe dans l’Europe classique, qui culmine avec la mode des singeries flamandes du XVIIe siècle, puis françaises dans les années 1730-1740, avant d’être relancée sous une autre forme par les récits de voyage et les découvertes des naturalistes.
Les deux journées suivantes, à la MSHA, mettront l’accent sur la présence du singe dans la littérature, la peinture, les arts décoratifs et les spectacles, et s’interrogeront sur la manière dont l’Europe des XVIIe et XVIIIe siècles concevait les frontières de l’animal et de l’humain.
Colloque organisé par le CEREC (Centre de Recherches sur l’Europe Classique XVIIe et XVIIIe siècles) de l'équipe de recherche CLARE. Consulter la programmation.
Comité d’organisation : Florence Boulerie (florence.boulerie @ u-bordeaux-montaigne.fr) (Université Bordeaux Montaigne) et Katalin Kovacs (université de Szeged - Hongrie)
Contact : colloquesinge @ gmail.com