Le 12 juin 2015
Mis à jour le 26 février 2019
L'image vue, l'image appréciée s'inscrit dans un lieu, que celui-ci soit physique ou numérique.
Comment ce déplacement se produit-il, qu'advient-il de l'image, de sa réception ? Le lieu premier existe-t-il encore à l'état de trace ou bien est-il possible de l'effacer entièrement ? Le lieu se confond-t-il avec le cadre ("frame") tel qu'a pu le définir Jonathan Culler ? Correspond-il au parergon derridien, ou encore à la notion plus classique de contexte de réception ? Dans une approche transmédiale, le déplacement d'une forme à une autre s'apparente-t-il toujours à un changement de lieu ?
Dans la continuité des deux journées d'études organisées autour de l'intericonicité et de la circulation des images par le laboratoire Emma en 2012 et 2013, cette journée d'étude organisée par le groupe de recherche EVA se propose d'étudier ce qui se produit lorsqu'on soustrait une image à un lieu pour la déplacer dans un autre, afin d'aller cette fois au-delà de la simple relation intertextuelle telle que définie par Mieke Bal (intervention de l'artiste sur l'image source, sens des motifs empruntés, recomposition du texte d'origine).
Consulter le programme de cette journée en ligne sur le site de Climas.
L'image déplacée
Jeudi 12 juin 2015 de 10h à 15h30
Pôle juridique et judiciaire (PJJ), place Pey Berland, Bordeaux
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