Du 12 février 2015 au 13 février 2015
Mis à jour le 27 janvier 2015
Maurice Lévy, auteur (entre autres publications) d’un ouvrage séminal sur le roman gothique, d’un livre sur Boswell et d’une étude sur Lovecraft, éminent spécialiste de la littérature du 18éme et de la littérature victorienne, également traducteur, fut un ouvreur et un passeur pour le CERLI (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Littératures de l’Imaginaire) qu’il fonda en 1979.
Est-il nécessaire de rappeler combien stimulant fut son concours à la promotion du gothique, de l’étrange, du surnaturel ou du fantastique en général ? Nombre de thèses dirigées par ses soins ont permis de donner leurs lettres de noblesse à des genres négligés jusque-là, voire dédaignés, par le monde académique.
Jacques Goimard, quant à lui, fut un fidèle compagnon de route du CERLI. On connaît ses importantes contributions éditoriales au cinéma, à la science-fiction et aux genres en général : ses anthologies de la SF (avec Gérard Klein) et du fantastique (avec Roland Stragliati) ou ses nombreux articles parus dans Fiction.
Directeur de collection aux éditions Pocket, il a publié près de huit cents ouvrages, contribué à diffuser des œuvres majeures et aussi à exhumer des textes oubliés mais non moins fascinants.
Il était donc temps de rendre hommage à ces deux grandes figures tutélaires en organisant deux jours de colloque en leur mémoire. Les passerelles sont multiples entre leurs œuvres. D’abord le gothique, dont Maurice Lévy restera le spécialiste indiscutable, ensuite les genres que Jacques Goimard analysera dans quatre ouvrages fondamentaux : Critique de la science-fiction, Critique du fantastique et de l’insolite, Critique du merveilleux et de la fantasy et Critique des genres, enfin la poétique. Tous deux se sont aussi intéressés à la théorie et l’esthétique des genres de l’imaginaire (gothique, fantastique, mais aussi merveilleux et science-fiction).
Comité scientifique et organisateur
Gilles Menegaldo (université de Poitiers), Lauric Guillaud (université d’Angers), Christian Chelebourg (président du CERLI) et Natacha Vas-Deyres (vice-présidente du CERLI/ Université Bordeaux Montaigne)