Le 5 décembre 2014
Mis à jour le 18 novembre 2014
L’événement qui retient sans doute le plus l’attention dans l’histoire irlandaise est la Grande Famine, qui commence en 1845, s’étend à toute l’île l’année suivante, et s’installe jusqu’en 1849, réduisant à quelque six millions en 1851 une population estimée à plus de huit millions en 1845, en raison de la mortalité et de l’émigration.
Lors de cette journée d’études, co-organisée avec les universités de Poitiers et de Toulouse 1, et avec le soutien de la Société Française des Etudes Irlandaises, on s’interrogera sur les conditions de la survenue de cet événement et les réactions officielles britanniques. Dans le cadre politique victorien du libre-échange économique, l’inadéquation des mesures adoptées contraste avec les aides les plus efficaces provenant de sources caritatives ou philanthropiques.
Les conséquences de la Famine, la surmortalité et la sous-natalité, les nouveaux comportements induits par le caractère traumatique de l’événement, ainsi que l’émigration, ont cassé et inversé très durablement la courbe démographique en Irlande.
Il faut aussi avoir conscience des enjeux interprétatifs et historiographiques, pour comprendre toutes les dimensions de cette crise.
Des conférenciers de prestige, irlandais, américain et français, seront à Bordeaux pour évoquer cette période douloureuse dans l’histoire de l’Irlande, marquée par des commémorations sesquicentenaires en 1997 .
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