Du 25 juin 2018 au 4 juillet 2018
Mis à jour le 27 juin 2018
Du 25 au 29 juin 2018, Leornardo Montecchia, chorégraphe de la Compagnie de la Mentira, anime des ateliers de recherche corporelle sur le "geste universitaire". Le rendu des ces ateliers se déroule le 3 juillet 2018.
Ce que le chorégraphe Leonardo Montecchia propose, c’est une implication en tant qu’artiste dans une démarche pédagogique et scientifique destinée aux personnels de l’université. L’objectif est de permettre une réflexion sur la perception de son environnement de travail, les différents lieux et espaces mais aussi sur l’environnement social et politique.
Comment redécouvrir et valoriser les espaces de travail, ces lieux de vie communs, grâce au médium de la danse contemporaine ? Comment le corps s’exprime dans ces lieux et dans la fonction, quels gestes intentionnels et non intentionnels ?
Pour répondre à ces deux questions, cinq ateliers de deux heures se déroulent dans différents espaces du campus pessacais : bibliothèque universitaire, maison des étudiants, amphithéâtre Aula Magna... Des lieux que nous traversons, pratiquons, tous les jours, sans les interroger.
Rendu des ateliers
Mardi 03 juillet, en amphi C200, 12h à 13h
Conférence/performance du chorégraphe Leonardo Montecchia
Un petit buffet suivra de 13h à 14h.
En octobre, la Compagnie de la Mentira viendra présenter le parcours chorégraphique "In-Utile, au-delà de l'utilité", résultat d'une résidence en 2015/2016 à l'Université de Montpellier, en partenariat avec la DRAC Occitanie.
Ce parcours se découpe en 4 gestes étudiés durant la résidence :
« Ce travail en milieu universitaire a donné naissance à une création qui nous invite à interroger le geste dans sa connotation idéologique. Quelle valeur donnons-nous au "geste inutile", et donc, qu’est-ce que nous appelons "un geste inutile" ? Quelle place, dans notre société, pour le geste qui ne sert à rien ? L’importance du geste inutile et l’inutilité du geste utile. Le geste utile/outil, obligé de devenir objet. Et si la valeur du geste résidait simplement dans son existence même ? Quels sont les gestes qui, dans notre société actuelle, sont inutiles ? Notre danse, est-ce faire des gestes "inutiles" ? Faisons de l’In-Utile un art ; et de l’art, un In-Utile essentiel. »
Leonardo Montecchia
Cie de la Mentira
Leonardo Montecchia conçoit la danse comme un outil de pensée sur le monde. Chacune de ses créations pourrait être vue comme une photographie de son histoire, un arrêt sur image d’un vécu en mouvement. Mais en abordant des thématiques intimes, il questionne des sujets plus universels, voire politiques (identité, sexualité, culture). Sa position d’Argentin vivant en Europe lui donne un regard d’une acuité particulière sur la société qui l’entoure.
C’est en 2004 que l’artiste crée sa propre compagnie, la Cie de la Mentira (mensonge en espagnol). Il a composé plusieurs pièces où danse et texte s’entremêlent : Le MenSonge (2004), Potosi, la montagne d’argent (2005), Intimidité (2006), Patético (2006), French Kiss (2007), Tout va bien et Entrelacés (2008), Le Nombril (2010). Leonardo Montecchia travaille en tant que chorégraphe, metteur en scène et pédagogue pour la Cie de la Mentira.