Conférence Montaigne : religion et violence dans les littératures franco-arabes - Université Bordeaux Montaigne
Conférence Montaigne : religion et violence dans les littératures franco-arabes
Le 14 février 2018
Mis à jour le 13 février 2018
Face aux mutations de la société contemporaine qui interrogent le citoyen et appellent une réflexion collective, l’Université Bordeaux Montaigne doit jouer un rôle dans la construction de ce débat public. Elle propose un cycle de 17 rendez-vous : les conférences Montaigne, ouvertes à tous les publics en 2017-2018.
Un cycle "Religions et laïcité"
La recherche de la juste place de la religion dans les États et les sociétés n’a pas fini de mobiliser les citoyens. Chaque génération examine à nouveaux frais un legs juridique et symbolique qu’elle complète ou amende afin de résoudre les nouveaux problèmes qui ne manquent pas de se poser. En France, le legs qu’il nous est donné de faire vivre a pris le nom de "laïcité".
Il offre aux chercheurs et à l’ensemble de la collectivité nationale la possibilité d’interroger l’objet religieux comme un objet social parmi d’autres, en toute liberté d’esprit, sans irrévérence ni révérence obligées. C’est ce cadre respectueux de la liberté de conscience qui permet aujourd’hui à l’Université Bordeaux Montaigne d’apporter sa contribution au débat public en organisant un cycle de conférences sur "Religions et laïcité".
Cycle "Religions et Laïcité" le mercredi 14 février 2018 à 18h
Religion et violence dans les littératures franco-arabes
Par Mounira Chatti, Professeure de littératures francophones à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses recherches portent sur le rapport entre histoire et fiction, les enjeux de la traduction, la question du genre et les écritures féminines.
Des écrivains (comme Taha Hussein, Naguib Mahfouz, Abdullah Thabit, Assia Djebar, Tahar Djaout, Salim Bachi) placent la religion, ce motif récurrent dans les littératures du monde arabe, dans une perspective critique, déconstructionniste, irrévérencieuse. La réécriture et la transformation des grandes narrations orthodoxes interrogent la frontière entre le sacré et le profane, et dévoilent les diverses formes de la violence. Cette poétique de la démystification – qui recourt à l’allégorie, au symbole, à la polyphonie, à l’hybridité, au rire –, montre le potentiel de la fiction ainsi que sa fragilité dans un champ qui peine à penser l’altérité.
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Les Conférences Montaigne : 17 rendez-vous sur l'année
Cliquez pour zoomerEntrée libre et gratuite
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