Rencontres avec la scène théâtrale arabe - Université Bordeaux Montaigne

rencontres avec la scène théâtrale arabe

Mis à jour le 31 mars 2016

En partenariat avec l'association Horizons Théâtre, la section d'Arabe, les équipes d'accueil CLARE et TELEM, l'Université Bordeaux Montaigne accueille sur 3 jours différents temps de rencontre et d'échanges avec deux hommes de théâtre arabe : l'écrivain marocain Zoubeir Ben Bouchta et le metteur en scène irakien Muhamed Sef.

4 rendez-vous différents

• Une rencontre avec les deux artistes le 6 avril à 14h30 à l'amphi Renouard, animée par Omar Fertat et Saïd Hammoud (ATTENTION Changement de lieu).
• Deux ateliers autour de la dramaturgie et la mise en scène dans le monde arabe contemporain les 7 et le 8 avril, de 17h à 20h en salle J02, animés par Muhamed Sef et Salima Ouassim.
• Un cours magistral (ouvert au tout public) donné par Zoubeir Ben Bachta le 7 avril à 9h30 en salle E 104 : "le théâtre arabe à l'épreuve de la modernité".
• Un cours magistral (ouvert au tout public) donné par Muhamed Sef, le 7 avril à 14h30 en salle C003 : "les racines dramatiques dans la littérature arabe".

Muhamed Sef

Muhamed Sef est un dramaturge irakien, metteur en scène, comédien et écrivain. lauréat de l’Institut des beaux-arts à Bagdad, il a commencé sa carrière de comédien, d’auteur et de directeur de troupe dans son pays natal avant de partir vivre à Paris en 1984, où il a poursuivi ses études et soutenu une thèse de doctorat. Il a fréquenté la prestigieuse École internationale de théâtre Jacques Lecoq et joué dans plusieurs films, séries et pièces de théâtre. Il est aussi chercheur, critique et correspondant de plusieurs journaux et revues arabes.

Essayiste il a publié plusieurs ouvrages traitant des formes modernes du théâtre arabe, parmi ses derniers écrits Dramaturgie de la représentation théâtrale et du spectateur (2014). Il a publié plusieurs pièces dont À la recherche de Monsieur Gilgamesh (2000), L’Éternel mari d’après le roman de Dostoïevski (1996), Le héros (1999) Je pleure, le monde est (un) fleuve de larmes (2006). Parmi ses dernières créations : Juste une autre année, avec Mahmoud Darwich, Quatre heures à Chatila et l’Indien rouge.

Zoubeir Ben Bouchta

Zoubeir Ben Bouchta fait partie aujourd’hui des rares écrivains marocains qui s’illustrent sur la scène théâtrale locale et arabe en proposant une écriture originale et un univers très particulier. Ancré dans sa terre natale, Zoubeir ne cesse de célébrer sa ville natale, Tanger, en en faisant le lieu d’action et la toile de fond de presque toutes ses pièces.

Tout en s’inspirant de son environnement immédiat, de la vie des hommes et femmes qu’il côtoie tous les jours, de l’énergie aussi dont déborde cette ville méditerranéenne, jadis internationale, ouverte sur l’Europe et tournée vers l’Océan, le dramaturge marocain réussit à donner à son écriture une dimension internationale voire humaine et humaniste. Écrites dans une langue moderne et pensées pour la scène, ses pièces font l’objet de diverses mises en scène réalisées par les talents les plus prometteurs de la scène marocaine. Son œuvre souvent remarquée fut primée à plusieurs reprises lors des festivals de théâtre marocain.

Zoubeir Ben Bouchta a été lauréat du Prix de l’Union des écrivains du Maroc pour les jeunes écrivains en 1992 pour sa pièce La pieuvre. En 1999, il a adapté le conte du peintre marocain Ahmed Yacoubi, The Night Before Thinking, mis en scène à New York par Ellen Stewart. Viennent ensuite les pièces Ya Mouja Ghanni en 2000 et Lalla J’mila en 2004. En avril 2005, il a créé sa propre compagnie théâtrale, « Bab Bhar CinéMasrah », qui a produit ses pièces les plus récentes : Ennar l’Hamra en 2006, Rue Shakespeare en 2007, puis Pieds blancs qui a obtenu le Prix du meilleur texte au Festival du Théâtre National de Meknès en 2008.