Description
Co-habilité par l’Université Bordeaux Montaigne (UBM) et l’université de Bordeaux (UB), le master Information et médiation scientifique et technique (IMST) a pour ambition d’étudier la science, son discours, ses concepts, ses relations avec la société, dans leurs dimensions historiques, philosophiques, sociologiques, éthiques et communicationnelles.
Le master s’appuie sur un tronc commun composé d’UE de philosophie, de sociologie et d’histoire des sciences et des techniques. A partir du semestre 2, les enseignements sont différenciés.
Le master se décline en deux parcours :
- Parcours à orientation professionnelle Médiation des sciences (MS), visant une insertion professionnelle immédiate. Il intègre des compétences apportées par l'université et par les milieux économiques et sociaux
- Parcours Epistémologie et histoire des sciences et des techniques (EHST), orienté vers les métiers de la recherche, qui s’appuie en priorité sur les activités scientifiques des enseignants-chercheurs et des enseignants des équipes participant à la formation.
Le parcours Médiation des sciences comprend des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués. Il s’appuie également sur une activité de recherche et une expérience en milieu professionnel.
Objectifs
Les principaux objectifs du master Médiation des sciences (MS) sont :
- Analyser et réunir les connaissances nécessaires à l’élaboration de stratégies de médiation scientifique, en fonction d’un public déterminé
- Savoir identifier les niveaux de langage et adapter des produits de communication à un public identifié
- Connaître les enjeux de la communication scientifique pour les différentes parties prenantes d’un processus de communication
- Structurer des processus de médiation en ayant recours à des outils variés et des dispositifs innovants, éventuellement interactifs, collaboratifs et participatifs
- Déterminer les retombées et mesurer l’atteinte des objectifs poursuivis par une opération de médiation.
Les diplômés sont capables de concevoir et d’encadrer des actions de communication, de piloter des projets en agence de communication, de concevoir et d’organiser des événements pour des structures de diffusion ou de médiation de la science. Ils savent mesurer l’atteinte des objectifs poursuivis par des actions de communication. Leurs compétences rédactionnelles leur permettent de s’insérer dans la presse spécialisée, scientifique ou de santé.
Un enseignement partagé avec deux autres masters d'information-communication constitue une base pour l'initiation à la recherche dans le domaine.
Un équilibre entre les enseignements théoriques et académiques et les enseignements professionnels et appliqués sur le terrain est recherché.
- Professionnels associés : l’équipe pédagogique est composée à parité d’enseignants-chercheurs et de professionnels associés à l’université ou intervenants professionnels extérieurs
- Partenariats et réseaux professionnels en appui : les acteurs régionaux de la culture scientifique et technique (musés de Bordeaux, Cap Sciences, Jardin Botanique de Bordeaux etc.) sont parties prenantes de la formation à travers interventions pédagogiques et partenariats divers : Fête de la Science, festival FACTS – Arts et Sciences, colloques, événements conjoints.
Informations supplémentaires
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Établissement(s) cohabilité(s)/partenaire(s)
Contenu de la formation
Un enseignement de fondamentaux en sciences de l’information-communication est proposé aux étudiants. Surtout, des UE « journalisme », « outils de communication », « médiation des sciences » sont déclinées au cours des 3 premiers semestres, en s’articulant autour de la réalisation de commandes réelles passées en lien avec des partenaires extérieurs. Une pédagogie de compagnonnage est mise en œuvre pour y répondre, ce qui permet aux étudiants de saisir dès leur formation à l’université les exigences des milieux professionnels. Des cours de langue sont dispensés pendant les 3 semestres de formation. Le semestre 4 est entièrement consacré au stage terminal (un stage obligatoire est également demandé en S2).
- Au semestre 1, une partie des enseignements du master "Médiation des Sciences" est mutualisée avec ceux du master recherche centré sur l'histoire et la philosophie des sciences. Les grands enjeux contemporains de la philosophie des sciences sont situés, pour aborder ensuite quelques problèmes philosophiques fondamentaux posés par les sciences formelles et expérimentales. Un autre enseignement donne à connaître les principales écoles de pensée de l'histoire des sciences, leurs projets et leurs méthodes. Une unité d'enseignement (UE) est partagée avec la mention de master en sciences de l'information et de la communication pour fournir des fondements théoriques dans cette discipline, et étudier les grands courants de la communication des sciences. Enfin, une attention particulière est portée à la relation science-société à travers une réflexion sur risque, expertise, décision, médiation, communication et délibération
- Au semestre 2, la professionnalisation débute avec des intervenants professionnels. Des enseignements en écriture journalistique abordent la déontologie de la presse, brossent le panorama de la presse scientifique, fournissent les bases de l'écriture de presse et de la mise en scène de l'information, tant sous les formats imprimés qu'en ligne. Méthodes et pratiques de la médiation sont abordées notamment avec des enseignements en muséologie et des apports pratiques en conception d’exposition. Les cours de sémiologie de l’image et d’analyse de discours, entre autres, viennent étayer cette démarche professionnalisante.
- Un stage de 12 semaines termine l'année (entre mai et août), préparé avec l'équipe de formation dans la perspective du projet personnel de l'étudiant.
- Au semestre 3, la mise en œuvre des projets de médiation se poursuit, jusqu’à leur réalisation concrète, avec un accompagnement permanent d’une équipe constituée d’enseignants et d’intervenants professionnels. Les cours de pratiques de l’interview associés aux cours d’écriture de presse amènent à la conception, rédaction et réalisation d’un journal, de même que les cours de muséologie et de conception d’exposition amènent à la création d’une exposition, à destination du grand public. Un plan de communication est également mis en œuvre, avec un encadrement professionnel et un enseignement en écriture en images permet de réaliser des outils audiovisuels qui intègrent les actions de médiation.
- Le semestre 4 est entièrement dédié au stage. Celui-ci est préparé avec l'équipe de formation dans la perspective du projet personnel de l'étudiant et de son insertion professionnelle.
Stages
Stage
3 mois en M1 (au cours du semestre 2) et 6 mois en M2 (semestre 4)
Mémoire
Les étudiants de M2 devront produire un mémoire en rapport avec leur contexte de stage, en plus d’un rapport de stage classique.
Conditions d'accès
La capacité d'accueil du master est de 20 places.
En master 1 :
Licences conseillées :
- licences en sciences (mathématiques, physique, chimie, biologie, géologie...)
- licence de philosophie
- ou diplôme français ou étranger (bac+3) admis en dispense
Conformément aux dispositions de l'article 1 de l'arrêté du 17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, "la licence professionnelle est conçue dans un objectif d'insertion professionnelle." Ainsi, les titulaires d'une licence professionnelle peuvent postuler pour une admission en master . Toutefois ils sont informés que les dossiers des titulaires d'une licence générale sont examinés en priorité.
Les diplômes d'université (ex : type DUETI, DUCTI, etc...) ne permettent pas l'accès aux mentions masters à l'Université Bordeaux Montaigne.
Modalités de recrutement : dossier + entretien
Les éléments constitutifs du dossier permettront :
- d'apprécier la nature et la cohérence du cursus antérieur du candidat au regard du master visé ainsi que les compétences acquises et les résultats obtenus ;
- d'exposer le projet professionnel et la motivation du candidat (le détail des pièces à fournir sera précisé dans le dossier).
En master 2 :
Sont admis à s'inscrire de droit :
Les étudiants de Bordeaux Montaigne, admis au M1, qui passent en année supérieure, l'année en cours, dans le même master et le même parcours.
se réinscrire
Pour les autres cas : dossier + entretien
- étudiants titulaires d'un master 1 en sciences (mathématiques, physique, chimie, biologie, géologie...)
- étudiants titulaires d'un diplôme d'ingénieur
- ou étudiants titulaires d'un diplôme français ou étranger (bac+4) admis en dispense
Comment constituer un dossier de candidature en M1 ou M2 ?
- Étudiants titulaires de diplômes français :
dossier Apoflux à télécharger : du 19 avril au 25 mai 2018

- Étudiants titulaires de diplômes étrangers :
dates et procédures spécifiques en savoir +
Pré-requis
DELF B2 pour les non francophones
Validation des acquis (VAE-VAP)
Une formation ouverte aux publics en reprise d’études et à la VAE
L’année de M2 est accessible aux publics en reprise d’études, après examen du dossier de candidature et entretien. Si un diplôme de Bac+4 ne peut être produit, l’admission peut être prononcée après une procédure de Validation des Acquis Professionnels (VAP). Il est recommandé de prendre contact le plus tôt possible à la fois avec le Pôle "Formation tout au long de la vie" de l’université Bordeaux Montaigne. Par ailleurs, le diplôme peut être décerné au terme d’une procédure de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) aux personnes justifiant d’une expérience professionnelle dans le domaine. Les candidats doivent s’adresser au Pôle " formation tout au long de la vie" de l’Université Bordeaux Montaigne.
Savoir-faire et compétences
- S’adapter à des milieux de la culture, de la communication et des technologies de l'information et de la communication
- Apprendre à mettre en œuvre et à développer des partenariats
- Travailler en réseau, utiliser les outils numériques de communication et de travail collaboratif
- Comprendre comment fonctionne la science actuelle dans un monde globalisé
- Développer une argumentation avec esprit critique
- Comprendre le lien entre la production d'une pensée philosophique et l'environnement historique et culturel
- Se servir aisément de la compréhension et de l’expression écrite et orale dans au moins une langue étrangère.
Parcours professionnels
Le premier emploi est, majoritairement, trouvé dans les 6 mois après l’obtention du diplôme. Le secteur du journalisme est souvent difficile d’accès en dehors des écoles reconnues par la profession. Néanmoins, quelques diplômés parviennent à l’intégrer, avec le statut de rédacteurs ou de journalistes titulaires de la carte. Les relations presse, exercées dans des services de communication d’organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, INRIA…) ou dans des agences, permettent l’insertion d’un quart des étudiants. Les services de communication d’universités, organismes de recherche ou de santé (EFS, hôpitaux…), les agences de communication accueillent également un quart des diplômés, dans des activités qui recouvrent parfois aussi les relations presse. Musées, Centres de culture scientifique, technique et industrielle, associations dédiées à la diffusion des savoirs ou à l’éducation populaire permettent l’insertion des autres, motivés par la conception et l’organisation d’expositions ou d’animations. Enfin, les secteurs de l’édition scientifique ou de la réalisation audiovisuelle ont pu être investis par ceux qui en avaient fait le projet.
Métiers : Responsable communication interne et/ou externe, dans les secteurs industriel, de la recherche publique ou privée, des structures liées à la santé ou à l’environnement ; chef de projet en agence de communication spécialisée science ou santé ; concepteur-organisateur d’événements dans des structures de diffusion de la science (musés, CCSTI, associations, etc.) ; chargé-e d’études dans des sociétés de production audiovisuelle ou multimédia ; rédacteur-trice dans la presse médicale ou scientifique.
Que sont devenus les diplômés de cette formation ?
Consultez les résultats des enquêtes menées par l'observatoire des étudiants.
Poursuite d'études
Ce master donne la possibilité de poursuivre en doctorat en épistémologie et histoire des sciences.